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 Bal(l)ade dans le cimetièèè-èèère !

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Alric Lidde

Alric LiddeDémon administrateur des Abysses
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MessageSujet: Bal(l)ade dans le cimetièèè-èèère !   Bal(l)ade dans le cimetièèè-èèère ! EmptyMer 27 Mar - 17:56

Un endroit charmant, le cimetière. De nombreux souvenirs m’y reviennent. J’avais envie d’aller y faire un tour, espérant, et cette espérance est bien entendue comblée, être seul.
Non sans joie, je me dirige entre le tes tombes.
Vous me direz, non sans que vous ayez tort, d’ailleurs, que je suis un peu morbide. Permettez-moi de rectifier, la morbidité se rapporte à la maladie, et non à la mort. Quiconque me prétendra macabre aura cette fois raison.
Donc, animé d’une joie, certes un peu macabre, je me dirige entre les tombes. On dit le cimetière hanté de divers morts-vivants qui essayent nuitamment de dévorer les malheureux imprudents qui s’y aventurent. Je ne suis ni malheureux, ni imprudent, comble de malchance pour ces charmantes décompositions ambulantes.

Oh, certes, je me suis laissé bêtement piégé ici, me direz-vous. Dans ce petit site : Survival Wonderland, où même mon père, qui fut un ange puissant et est par conséquent un démon non moins puissant. Mais je ne tiens pas à me vanter.

J’aimerais parfois posséder des dons pour la nécromancie, comme certaines des créatures que j’ai côtoyées, voire, à l’occasion, combattues. Ce serait certes, légèrement répugnant de voir un visqueux petit zombie se déclarer à vous, mais assez utile dans ce genre d’endroits, endroits que, je le rappelle, nous autres démons, demi-démons et autres esprits maléfiques, nous plaisons en général à fréquenter, ce pour le désespoir ambiant qui y règne.
Charmant.

Bon, sur ce. Je conçois en effet que l’on puisse se promener dans un cimetière particulièrement glauque, li-même dans un endroit particulièrement glauque – après tout, ne suis-je pas exactement ent rain de faire ce que je viens à l’instant même de décrire ? – mais enfin, c’est tout de même d’une extrême impolitesse de le faire en même temps que moi.
Etant d’une nature un peu maussade, je ne suis pas souvent aussi minaudant. Alors soit c’est un zombie qui a mal fait de se déranger pour venir se frotter à moi…auquel cas j’ai peur que son appartenance au monde des vivants…pardon, des morts-vivants, ne soit plus qu’une question de secondes (après tout, dévorer le cerveau des gens, surtout un cerveau aussi intelligent et bien ordonné que le mien) est également très impoli. Mon père, sans parler de ses sous-fifres qui se surnomment « lieutenants », ont déjà réduit des aventuriers impudents pour moins que cela.

Bref, surveillons les alentours, de peur que le dérangement échappe à mon ire.
Tiens, que vois-je ?
Une jeune fille, brune, pas forcément d’une taille extrême (dans un sens ou dans l’autre). Pas de surcharge pondérale non plus. Elle a également un style vestimentaire de l’ordre du douteux. Enfin, je ne ferais aucun commentaire à ce sujet, disons simplement que j’ai vu pire.

Bref, n’ayant pas non plus envie, en présence d’une potentielle alliée, ce qui en ces lieux s’avère extrêmement précieux, même pour un homme (ou plutôt un mi-démon) de ma trempe, je vais me contenter, disons, de l’apostropher :

– Pourriez vous m’indiquer la raison de votre présence ici, ceci impliquant le trouble de ma méditation ?

J’espère au moins qu’elle n’est pas aussi idiote que la plupart des jeunes de son âge. Quel âge a-t-elle, d’ailleurs ? Quinze ans au minimum. Dix-huit au grand maximum. Intéressant. Ou pas. nous verrons selon le potentiel qu’elle dégage. A savoir l’intelligence, la condition physique (comprenant la force, la vitesse) et l’éthique. Il ne faudrait pas me retrouver avec un parangon de loyauté, ça deviendrait vite ennuyeux et surtout encombrant, mais je ne peux pas me retrouver avec une traîtresse à répétitions, là, ça deviendrait juste beaucoup trop dangereux !

Bref. Attendons déjà la réponse que cette…euh…charmante (ben voyons) demoiselle voudra bien nous fournir. Je me contente pour cela de la fixer, non sans une légère arrogance indiquant que je la trouve bizarre et qu’elle ne part pas dans mon estime comme étant une louable jeune fille digne de confiance.
En tout cas, elle a l’air bizarre.
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June Punker

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MessageSujet: Re: Bal(l)ade dans le cimetièèè-èèère !   Bal(l)ade dans le cimetièèè-èèère ! EmptyDim 31 Mar - 18:59

Ça fait bientôt deux heures que je rebrousse chemin à cause de ce foutu écarteur. Je ne sais pas où je l’ai fait tomber, mais en tout cas, si je ne le retrouve pas rapidement, je vais devoir improviser un truc avec je-ne-sais-quoi pour le remplacer. J’ai déjà dû me débarrasser d’une bestiole très étrange, je ne sais pas ce que c’était, mais cette chose a essayé de me bouffer. Et elle s’est retrouvée avec un poignard planté dans le poitrail. C’était sûrement une mutation génétique, comme on peut en croiser, ici. Enfin pas une des plus grosses, je pense. C’était une sorte de loup de petite taille sans bouche, avec de très grandes oreilles, presque comme celles des lièvres. Bizarre, cette chose. Enfin c’est sa faute si elle est morte. Elle n’avait cas pas m’attaquer, surtout que j’avais mon poignard en main. Et quelle tache aussi, de faire un bond pour essayer de me faire tomber alors que j’avais brandis mes mains, d’instant, devant mon visage. Et que le couteau était pointé vers elle.

Je l’ai plus tué accidentellement que volontairement. La chance était sûrement avec moi, parce que si mon poignard de s’était pas enfoncé dans sa chair, à l’heure actuelle je serais peut-être morte. Quoi qu’il en soit, cette chose était morte, et c’était tant mieux. Elle n’essayera plus de tuer quelqu’un d’autre, maintenant.

Mais bon. Une fois qu’on a atterrit ici, on doit faire avec l’étrangeté, la bizarrerie. Ça devient normal. On ne se pose presque plus de questions. Une fois qu’on est ici, on sait que le but, c’est de tuer pour survivre. Ça me fait penser à ces films, que j’ai vus. Hunger Games. Et Battle Royal.

Le pire, c’est que je les ai vus quelques semaines avant d’arriver ici. J’aurais dû me douter que le fait de recevoir une lettre d’un parc d’attraction qui savait ton nom, c’était bizarre. Surtout le fait de savoir mon prénom. A la limite, dans l’annuaire, on pouvait trouver le nom de mes parents. Mais le mien... C’était limite si les gens de ma classe savaient comment je m’appelle, donc bon...

Perdue dans mes pensées, j’arrivais devant le cimetière. Sans me faire attaquer, chose qui était assez rare. Puis tout à coup, tout s’éclaira. Avant de me rendre compte que j’avais perdu ce fichu écarteur, j’étais assise contre une tombe à remplir mon journal intime. (Beh oui, le cimetière est un lieu des plus calmes, presque personne ne s’y rend, donc autant en profiter tant qu’on en a l’occasion...) Je n’avais pas pensé à regarder autour de moi, je m’étais directement levée en rebroussant chemin, et en regardant attentivement chaque recoin où j’avais mis les pieds. Sans succès.

J’aurais dû penser à regarder sur la tombe ou j’étais assise. Chose que je n’avais pas faite. Je poussais les grilles du portail, décidée à retrouver l’endroit où je m’étais assise avant. Mes rangers crissaient sur les gravillons de l’allée principale. Sans faire attention aux potentiels ennemis qui pouvaient trainer autour de moi, je regardais sur chaque tombe à l’extrémité de chaque rangée ; s’il n’y avait pas un petit cercle en acier qui serait en train de m’attendre.

Ayant aperçu un petit éclat lumineux sur une des tombes, je me précipitais vers cette dernière et faille pousser un cri de victoire en retrouvant le petit trésor que je cherchais depuis un petit moment. Mais je me retins, histoire de ne pas alerter les autres résidents qui se trouvaient peut-être ici. Je m’accroupis donc pour récupérer mon bijou, et toujours dans cette position, je sortis de mon sac une bouteille d’eau et un paquet de mouchoirs. Je versais un peu de ce liquide si précieux, ici, sur un mouchoir en papier, et je « désinfecta » tant bien que mal l’objet rond, avant de le remettre à l’oreille, une fois qu’il était sec.

Je m’assis alors sur la tombe, comme je l’avais fait tout à l’heure, bu une gorgée d’eau, et soupira en la rangeant dans mon sac.

J’aimerais tellement ne pas avoir reçu ce fichu courrier. Sans ça, à l’heure actuelle, je serais sûrement en train d’écouter de la musique en faisant mes devoirs. Quoi que j’avais perdue toute notion du temps, je ne savais même pas quel jour on était, encore moins le mois, ni même si les gens de mon ancien bahut étaient en vacances ou non.

Les vacances... Ça aussi, ça me manquait. J’aimais bien partir en vacances avec mon oncle, avant. On chantait comme des casseroles dans sa vieille voiture repeinte de toutes les couleurs, quand on allait au Sud de la France, faire du camping. On passait pour des débiles avec la musique à fond sur les routes, aux yeux des passants et des autres automobilistes, mais on s’en foutait éperdument, parce que ce qu’on aimait, nous, c’était passer de bons moments ensemble, comme ceux-là, dans cette voiture complètement pourrie dont il ne voulait pas se séparer.

Et ce genre de bons moments, on ne les oublie jamais.

Alors que j’avais pensé à ça, les larmes m’étaient montées aux yeux, et quelques-unes avaient roulées sur mes yeux. A bout de nerfs, d’être ici. Je n’en peux plus. Tout ce sang, tous ces cadavres... C’était carrément devenu banal pour moi. Alors que ça ne devrait pas l’être, non ! Je m’adossais alors un peu mieux contre la tombe en essuyant mes joues, puis je fouillai mon sac, à la recherche de ma photo, la seule que j’aimais tellement.

Je la retrouvais donc tout au fond du tissu imperméable, à côté de mon iPod. Mon iPod... Depuis que je suis arrivée ici, je ne l’ai pas touché une seule fois. Je ne me souvenais même plus que je l’avais dans mon sac. Je sortis donc la photo et aussi l’iPod, chacun dans une main, posant mon sac au sol. Je me redressais et regardais les alentours. Il faisait jour, donc je n’eus aucun mal à voir l’homme qui me fixait, à quelques mètres de la tombe où je me trouvais. Je ne l’avais pas entendu arriver. Je me demandais depuis combien de temps il était là, à me fixer. Peut-être qu’il venait se rendre compte de ma présence, lui aussi. Peut-être pas. En tous cas, j’étais là, à tenir ma photo et mon iPod – dont j’espérais pouvoir savoir s’il fonctionnait encore, et si tel était le cas, écouter un peu de musique, avant de voir cet homme - que j’étais prête à mettre dans mes poches, à récupérer mon sac et à déguerpir tel un lapin, si l’homme montrait le moindre signe d’hostilité.

Tandis que le silence commençait à peser, je ne pensais même pas à le détailler. Je ne savais pas non plus quoi dire, étant donné le manque de sociabilité dont j’ai toujours souffert. Quand je cligna des yeux, l’homme prit la parole :

« Pourriez-vous m’indiquer la raison de votre présence ici, ceci impliquant le trouble de ma méditation ? »

Cette question m’étonna un peu. Mais je me contentai de dire la vérité, car je n’ai entendu aucun signe d’hostilité dans sa voix.

« J’avais perdu mon écarteur. Et je l’ai retrouvé ici. » Je ne bougeais pas la tête, ce qui ne permit pas à l’homme de fixer mes oreilles s’il ne savait pas ce qu’était un écarteur, étant donné qu’elles étaient cachées derrière mes cheveux.

Je ne rajoutais pas plus. Je ne vois pas en quoi ce serait utile de lui dire que je contais écouter de la musique si mon iPod fonctionnait encore, vu qu’il pourrait en profiter pour faire semblant de partir et revenir me tuer en traître.

Je rangeai donc le petit instrument électronique qui était censé contenir mes musiques dans une de mes poches, puis je fis quelques pas, m’approchant lentement de l’homme, et m’arrêtais finalement en laissant tout de même une distance entre lui et moi.

« Et j’ai retrouvé la photo que j’ai en main, accessoirement. Désolée si je vous ai dérangé, c’était pas dans mes attentions. Je savais pas que vous étiez ici. »

Je fixai ses yeux et remarquais alors qu’ils étaient vairons. L’un rouge bordeaux, et l’autre doré. Ma première pensée fût qu’il portait sûrement des lentilles. Mais je ne voyais pas l’intérêt de porter des lentilles ici. J’en conclus donc qu’il était né comme ça. Même si ce n’était pas le cas, je ne l’interrogeais pas là-dessus, vu que ça ne me regardait pas. Je trouvais simplement que ses yeux étaient très jolis, étant donné qu’on en voit pas tous les jours, des comme ça.

Je vis alors qu’il me fixait étrangement. Il avait le même regard que ces personnes qui ne se gênent pas à me dire qu’elles me trouvaient bizarres. J’en conclus donc qu’il me trouvait étrange, lui aussi.
Je retins un soupir en me mordant les lèvres.

Je ne savais pas quoi dire d’autre. Je tripotais simplement les coins de ma photo, en attendant que l’homme en face de moi fasse quelque chose, prenne une nouvelle fois la parole. Sinon, je m’en irais, je pense.
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Alric Lidde

Alric LiddeDémon administrateur des Abysses
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MessageSujet: Re: Bal(l)ade dans le cimetièèè-èèère !   Bal(l)ade dans le cimetièèè-èèère ! EmptyVen 5 Avr - 17:44

Elle me regarde de façon presque effrayée. Sans doute une surprise intense. En même temps, je vous l’accord, il est rare de croiser des gens au cimetière. Tiens, elle prend la parole :

« J’avais perdu mon écarteur. Et je l’ai retrouvé ici. »

Un écarteur ? Je crois me souvenir qu’il s’agit d’une sorte de pendant d’oreille que l’on incruste dans le lobe. Etrange décoration s’il en est. Après tout, je ne vaispas critiquer qui que ce soit sur ses goûts en matière de vêtements, de bijoux, ou de toute autre sortes d’attifements, pour être honnête, cela ne m’intéresse guère.

Donc, elle cherchait quelque chose…bien, bien, bien. Je ne donnerais aucune raison de la châtier…
Je lis dans ses yeux qu’elle analyse l’environnement, et qu’elle m’analyse aussi, moi. Danger potentiel de base : bien estimé : elle est dangereuse. Mais il faut reconnaître qu’elle a peu de mérites. Ici il n’y a que des gens dangereux…ou des morts. Dans ce cimetière, il y a même des deux.

Elle s’approche de moi, mais reste à une distance raisonnable en cas de combat rapproché. Intéressant.

« Et j’ai retrouvé la photo que j’ai en main, accessoirement. Désolée si je vous ai dérangé, c’était pas dans mes attentions. Je savais pas que vous étiez ici. »

Intéressant, à nouveau. Elle s’excuse de déranger un homme en plein cimetière hanté. J’en déduis qu’elle n’est pas d’un naturel facilement abordable. Encore une fois, ça reste compréhensible, à cet endroit.
Je crois qu’elle trouve mes yeux étranges. Ce n’est, je pense, ni la première, ni la dernière…

Je pense pouvoir dire en toute sincérité que cette jeune fille n’est pas pour me déplaire. Mieux vaut éviter de lui dire directement. Les doppelgangers, les changelins et autres esprits démoniaques à formes multiples pullulent dans les endroits de mort et les endroits lugubres.
Malchance ! Ce cimetière remplit les deux conditions.

Elle semble un peu gênée, et mal à l’aise. Elle s’agit, tordant les doigts sur les coins de sa photographie.
Je souris.

– Puisque je suis dérangé…je n’aurais guère l’envie de m’y remettre.

Je laisse une courte pause. On m’a souvent appris que le silence est une arme redoutable, même – et surtout – contre les esprits. Ils ne supportent pas le vide. Même quand ils sont mal à l’aise.
Je reprends cependant d’une voix légèrement plus chaleureuse, dans laquelle j’introduis une subtile inflexion amicale (à vrai dire je ne tiens pas à ne me faire que des ennemis), en gardant cependant les yeux suffisamment froids et une légère menace dans la voix, comme pour signfier que je n’ai pas envie de m’en faire une ennemie mais que je la tuerais si nécessaire :

– Que représente donc cette photo, au juste ?

Je m’approche d’elle d’un pas ni vif, ni lent (pas de brusquerie, surtout pas), les muscles tendus au cas où, mais les mains légèrement ouvertes (signe universel), jusqu’à elle, comme pour suggérer qu’elle me montre.
Peut-être que je vais la tuer après tout ?
Non, elle peut être utile.

Mais elle risque d’être dangereuse.
Elle ne l’a pas été.

Soit, je me fie à mon esprit : si elle cherche à me berner, elle trouvera à qui parler, car je m’estime raisonnablement doué dans la rouerie, la roublardise, la fourberie et tous les atouts mentaux nécessaires ; Et j’ai des pouvoirs ainsi qu’une force raisonnable.
Estimons d’abord la situation, au besoin pénétrons son esprit.

Au pire, je saurais lui instiller une subtile illusion mentale qui me permettra de m’éclipser en douce. Oui, mes pouvoirs se sont développés jusqu’à pouvoir accomplir ça sur un esprit maléfique. Sur un démon de puissance moyenne, même, si vous voulez savoir.
Mais je m’égare.
Attendons.
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June Punker

June PunkerModératrice tatouée anti-drogue
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MessageSujet: Re: Bal(l)ade dans le cimetièèè-èèère !   Bal(l)ade dans le cimetièèè-èèère ! EmptyVen 28 Juin - 9:45

L'homme sourit et prend la parole.
« Puisque je suis dérangé…je n’aurais guère l’envie de m’y remettre. »

Je cligne des yeux, ne sachant que dire. Tout ce que j’espère, c’est qu’il ne va pas se jeter sur moi pour me tuer. Ou m’arracher le cœur, comme l’a essayé un fou furieux, avant que j’arrive ici, car il y avait des rumeurs comme quoi j’étais un vampire.

Et dire que déjà avant que je rentre dans ce parc on essayait de me tuer. Les gens complètement tarés, j’en connaissais énormément, bien avant de rentrer ici, en fait... Je me rends compte que les gens qu’on croise dans ces lieux sont limite moins tarés que ce que je rencontrais avant. Oh la vache.

Pendant que je pense à tout cela, l’homme aux yeux vairons ne parle pas. Je m’en rends compte et fais un sourire un peu gêné. Je le regarde dans les yeux en attendant quelque chose, je ne sais pas. Peut-être que ce serait à moi de parler, maintenant ? Ou pas ? Pour quoi dire, en fait ? Arrête de penser, June, arrête de penser, cerveau à deux balles.
Il reprend la parole, d’une voix un peu plus amicale. Mais pas tout à fait. Il y a un ton légèrement... froid ? Caché derrière. En gros, je saisis de suite que je dois faire attention.

« Que représente donc cette photo, au juste ? »

Et il se rapproche de moi, sans avoir l’air de vouloir me sauter dessus pour me tuer, les mains légèrement tournées vers ma photo.

Mon premier réflexe est de reculer précipitamment.
Je n’ai jamais eu l’habitude qu’on s’approche aussi près de moi que pour faire quelque chose d’autre que d’essayer de me frapper ou de me tuer.
Puis je prends une grande inspiration, comme pour contrôler la petite frayeur qui s’empare de moi, et je me rapproche de l’homme aux yeux vairons. Je mets la photo au-dessus de ses mains, sans pour autant la lâcher. Du coup je frôle ses mains et je constate que sa peau est douce, pour un homme. Enfin... Les hommes ne sont pas censés avoir la peau douce, non ? Je n’en sais rien en fait...

« La photo, c’est moi et mon oncle. Elle a été prise l’année dernière... enfin... je crois. J’étais en vacances avec lui. Mon oncle, c’est bien le seul qui s’intéresse à moi, je crois... Enfin qui s'intéressait... Je... euh... désolée de vous raconter ma vie, comme ça. »

Ma voix s’est brisée en parlant de mon oncle. Il me manque atrocement. Je suis pourtant pas la fille à pleurnicher pour un rien, hein, mais là... Qu’est-ce qu’il est en train de faire, à l’heure actuelle, hein ? Et ça fait combien de temps qu’il me cherche, que je suis ici ? J’en sais rien, punaise.

Les larmes me montent aux yeux. J’ai une crise d’angoisse ou quoi ? Calme calme calme, June, calme-toi. Change de sujet, pense à autre chose.
Je me frotte les yeux, en espérant que l’autre n’a pas vu les larmes perler aux coins de mes yeux.
Qu'est-ce qu'il m'arrive à réagir comme ça ? A faire mon petit être faible, là, alors que ça n'a jamais vraiment été le cas. Enfin; je me suis toujours bien débrouillée. Je m'en suis toujours sortie, dans chaque situation de ma putain de vie, que ce soit avec mes vieux, avec les gens qui m'agressent, j'ai jamais exposé mes sentiments aux autres. Pourquoi je fais pas comme d'habitude, là ? Qu'est-ce qui se passe ? Je suis pas une gamine, punaise, reprends-toi, June. Fais comme d'habitude, tu le connais même pas ce gars, tu vas pas chialer devant lui, c'est pas le moment d'avoir les nerfs qui craquent.
Change de sujet, allez.  

« Sinon... euh... Vous vous appelez comment ? »

T’es conne, June. T’es conne.
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Alric Lidde

Alric LiddeDémon administrateur des Abysses
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MessageSujet: Re: Bal(l)ade dans le cimetièèè-èèère !   Bal(l)ade dans le cimetièèè-èèère ! EmptySam 29 Juin - 23:12

La fille a un geste de recul.
Oh, je peux le comprendre, évidemment.
Dans ce parc, on devient vite paranoïaque, je pense. Quelque chose me dit que cette fille-là n’était pas – en soi – d’une extrême ouverture aux autres avant même d’arriver ici.
Mais ça n’a guère d’importance actuellement. Je m’assure déjà qu’elle ne me veut pas de mal, à moi (comprenez-le).

Après avoir pris une grande inspiration, comme pour se calmer de je ne sais quelle frayeur inconnue, ou pour se contraindre à réfléchir normalement (je ne sais pas, et j’avoue que ça ne m’importe pas vraiment), elle me montre la photo de plus près, me frôlant les mains.
Elle a comme une hésitation.

« La photo, c’est moi et mon oncle. Elle a été prise l’année dernière... enfin... je crois. J’étais en vacances avec lui. Mon oncle, c’est bien le seul qui s’intéresse à moi, je crois... Enfin qui s'intéressait... Je... euh... désolée de vous raconter ma vie, comme ça. »

Je hausse les sourcils, en souriant légèrement, l’air vaguement amusé et surpris à la fois.
Mais je ne pousse pas plus loin ma réaction, vu le ton sur lequel elle a terminé sa phrase. A mon avis, elle aimait bien son oncle et doit être triste à l’idée de ne savoir quand le revoir.
A moins qu’il ne soit mort et qu’elle soit encore en deuil, ce qui est tout à fait possible, compte tenu de la chronologie et de la façon dont elle a parlé au présent avant de se corriger et d’en parler au passé.
Oui, c’est le plus probable.
Enfin, si j’en crois mon expérience sur la question.

Les membres de ma famille humaine, je ne les ai jamais connus, mon père (un puissant démon, je le rappelle), n’ayant pas spécialement demandé l’avis de ma mère quant à savoir si elle désirait un enfant de lui.
Les membres de ma famille démoniaque, je ne pense pas les avoir tant pleurés que ça. Déjà parce qu’ils sont immortels, ce qui rend compliquée la notion de deuil. Ensuite parce que ce sont des démons, et on ne peut pas dire que ce soient les êtres que l’on pleure le plus au monde.
Enfin, en clair, je ne suis guère au fait des notions de tristesse et de deuil, donc je ne sais rien de cette fille.
Cela étant, la voir souffrir provoque toujours ce petit éclair de plaisir que j’aime tant. Je retiens un sourire, encore une fois.
Mais je m’égare.

Elle a l’air effrayée et triste à la fois.
Comme si elle était sur le point de pleurer.
Je vois effectivement des larmes commencer à briller dans ses yeux, et même deux ou trois gouttes commencer à déborder aux coins, mais je préfère ne pas afficher que je l’ai remarqué, sans pour autant ne pas ressentir toujours cette satisfaction de la voir souffrir. Que voulez-vous ? Un demi-démon est, en règle générale, fondamentalement sadique. Or, j’en suis un…et je n’échappe pas à cette règle.

Elle se donne une contenance en se frottant les yeux, affectant d’avoir les yeux fatigués.
Puis, après un petit moment d’hésitation (je me demande bien pourquoi), elle me demande d’une voix mal assurée :

« Sinon... euh... Vous vous appelez comment ? »

Facile, comme question, ça. La réponse ne l’est pas moins.

– On m’a donné plusieurs noms au cours de ma vie, mais en général, je préfère que l’on m’appelle Alric Lidde

Petite subtilité : je lui ai répondu que je préférais que l’on m’appelle Alric Lidde, pas que c’était mon nom véritable. J’aime bien maintenir une ambiguïté, surtout en ce qui concerne mon identité. Puis, souriant d’un air avenant, je lui demande à mon tour :

– Et à qui ai-je l’honneur ?

Ah, et il faudra, à l’avenir, que je pense à ne pas trop me promener par ici, la boue est très salissante, je trouve.
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