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 Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney )

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MessageSujet: Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney )   Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney ) EmptyMar 30 Oct - 22:29

Turok entra dans la bibliothèque en poussant l'énorme porte pleine de poussière. Autour de lui, il ne voyait que moisissure et toiles d’araignées géantes. L'endroit était sombre, tellement sombre qu'il ne voyait rien. Il chercha à coter de lui l'interrupteur et l'alluma.Une pièce poussiéreuse où les livres sont rangés de façon très sommaire s'éclaira devant lui. Les fenêtres qui n'ont pas été nettoyée depuis plusieurs années ne laissent presque pas passer la lumière du jour. Heureusement des lustres permettent de lire nuit et jour. Des toiles d'araignées ont élu domicile à temps complet mais la bibliothèque est tout de même protégée des rougeurs. Turok marcha tout en faisant attention aux pièges à rat. Il regarda ces vieux livres remplis de savoir mais il attendait autre chose. IL avait dit qu'il trouverais des gens ici, pourtant a par les rats et les araignées... ce bâtiment était désert.

Turok poussa un hurlement et planta son couteau sur une table en bois. Il parla d'un ton énervé et mélancolique :

- Dieu, pourquoi m'as tu fait venir dans cet endroit misérable ? La mort est déjà passer ici, regarde par toi même... Il n'y pas pas d'âme perdus. L'élu n'est pas là.

Dans sa tête, la voix de serpent et de mort lui répondit calmement :

- Patience, mon messager. Ils arrivent bientôt... Très bientôt mais fais attention. Ils sont beaucoup plus tenaces que les autres, tu devra jouer d'eux avec ruse et intelligence. Donne leurs ta confiance, fais leurs croire que tu es de leurs coter pour mieux les poignardés et les libérer et les emmener...

-... Dans le nouveau monde.

Turok repris son couteau de la table et la rangea dans son étui. Il commença a chanté en latin les paroles de sa bible sacrée attendant les brebis égarés.
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Sidney Wilson

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MessageSujet: Re: Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney )   Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney ) EmptyMer 31 Oct - 0:25





Je ne sais même pas ce que je fais là.

Les souvenirs défilent dans ma boite crânienne, mais au final, son nom ne fait que revenir, encore et encore, à chacune de mes pensées. Il est gravé là, bien profondément dans mes tissus, pour faire en sortes que je ne puisse jamais l'oublier. Naite, c'est pour lui que je suis là. Mais pourquoi ? Ça je n'en sais absolument rien, car s'installer dans un parc d'attraction désaffecté n'est pas vraiment ce que j'appelle rendre hommage à la mémoire de quelqu'un.

Encore une porte, comme les autres. Mes réflexes remplacent ma raison et je ne sais plus ce que je fais, simple spectatrice des gestes mécaniques de mon enveloppe charnelle. Je la pousse du bout des doigts et pénètre dans une pièce sombre et poussiéreuse. Ce n'est que lorsque je relâche la poignée que la douce odeur des livres chatouille mes narines, me rendant ainsi compte de l'endroit paumé dans lequel je venais d'atterrir. Je n'ai pas besoin de lumière : mes paumes caressent les meubles qui se dressent sur mon chemin, m'empêchant de m'étaler les quatre fers en l'air dans l'obscurité qui règne dans cette bibliothèque un peu plus normale.

Arrivée au bout de la pièce, je jette un coup d'oeil à la fenêtre qui donne sur un jardin ou les rosiers et les mauvaises herbes cohabitent en parfaite harmonie au clair de lune. Je me laisse glisser sur le sol, la tête entre les jambes et les bras encerclant ainsi mes genoux. Un trou béant dans ma poitrine semble brûler mes organes. Les larmes aux yeux, je me balance d'avant en arrière, me remémorant ce qui avait été ma seule raison de vivre, non pas mon âme soeur, mais une partie même de mon être. Ses bras, ses yeux, ses lèvres ... Pathétique, je ne me connais pas comme ça. Il faut absolument que je me ressaisisse.

Au moins, je suis sûre de ne pas m'ennuyer : ces prochains jours risquent de m'occuper en attendant d'éloigner un maximum les flics du cadavre laissé quelques jours plutôt dans cette chambre d'hôtel. Il voulait que je sois sa Nancy ... au final, je me suis retrouvée derrière le couteau dans la peau de Sid. Sidney ... Sid, c'était surement mon destin, noté quelque part dans un foutu bouquin du futur ou je ne sais quoi. Lucky me.

Un bruit de pas, suivis du grincement douloureux des lampes qui tentent de s'allumer petit à petit en déchirant le voile d'obscurité qui recouvrait la pièce. Je me lève et sors mon canif, le dépliant discrètement en me rapprochant d'une étagère et en esseyant de me concentrer sur le moindre son, malgré les battements de coeur qui résonnent à mes tempes.

Un hurlement, puis une voix qui parle inlassablement. Je reste planquée derrière mon étagère en attendant la moindre réaction de l'inconnu. Putain, quelqu'un peut m'expliquer dans quel asile j'ai atterris ?


Dernière édition par Sidney Wilson le Mer 5 Déc - 18:03, édité 1 fois
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June Punker

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MessageSujet: Re: Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney )   Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney ) EmptyMer 31 Oct - 1:28


AH PUTAIN L’ENFOIRÉ !


Oh putain, oh putain, oh putain, cours June, COUUUUUUUUUUUUUUUUURS !

Je cours comme une débile. Je suis arrivée dans un parc d’attraction mortel. A tous les sens du terme. Je viens de me faire aligner par une armoire à glace qui m’a foutue la plus grosse pêche de tous les temps. Cette brute m’a foutu un crochet en pleines côtes et je suis tombée comme une larve à ses pieds. Je vais avoir un putain de bleu. Je l’ai entendu ricaner alors que je peinais à respirer, et il a encore eu le plaisir de me soulever par le manteau et de m’envoyer valser à quelques mètres de là. Forces surhumaines, bonjouuuuuuuuur. Enfin bonsoir, pardon.

Quoi qu’il en soit j’ai réussis à me redresser et à déguerpir comme un lapin. Je veux pas crever. Donc je cours. Mais il va me rattraper. Merde merde merde merde merde. J’ouvre d’un coup sec la fermeture éclair de mon manteau, pas en entier, parce que j’devrais me baisser et ça me ferrais perdre de la vitesse, mais assez pour pouvoir récupérer mon couteau de survie. Au cas je devrais commettre un de mes premiers meurtres.

J’arrive devant un vieux bâtiment, qui a l’air abandonné de l’extérieur. Je suis à cinq-six mètres d’une paire de fenêtres, et l’intérieur du bâtiment de briques est illuminé. Je me retourne pour apercevoir le colosse qui court à quelques mètres de moi à peine, et, par malheur, je me prends une racine dans les pattes. BORDEL. Je me casse la gueule comme une merde et quand ma tête touche le sol je m’ouvre légèrement la joue. Enfin je pense. Parce que ça me fait tout mal là. Ca brûle. Merde. Mon couteau. Je l’ai lâché. Il est où, putain ?

Mes mains frottent le sol à toute vitesse et touchent quelque chose d’autre que mon couteau. Un petit flingue. Planqué sous la racine. Je vérifie même pas s’il est chargé, si la sécurité est activé et je le planque dans une poche intérieure de mon manteau. Je continue à chercher mon couteau. Ah, je l’ai ! Je le mets avec le flingue que je viens de trouver.

Je prends appui sur l’arbre et me redresse, pour être soulevé une nouvelle fois par le colosse, l’Armoire à Glace, qui veut me tuer. Je ferme les yeux tandis que l’enfoiré se permet de me retourner pour mettre ma tête en face de la sienne.

« C’est bientôt ta fin, mistinguette. » qu’il me sort.

« J’t’emmerde, salopard. » que je lui dit. Et je lui crache à la gueule. En plein dans l’œil gauche. Le mec m’insulte de tous les noms en avançant vers le bâtiment. Il fout quoi, là ? Oh putain, l’enfoiré ! Il me prend dans ses deux bras et il me jette le dos de toutes ses forces contre la fenêtre, qui se brise en mille morceaux sous mon poids et sous l’impact de mon corps. Je tombe par terre, je me plante un bout de verre dans la paume de la main droite, ce qui me fait légèrement crier, mais je me relève malgré tout, et j’arrache ledit bout de verre en serrant les lèvres. Puis je sors le pistolet de ma poche, et vise Monsieur Armoire à Glace.

Il me regarde avec des yeux de merlans frits « Tu vas pas tirer, hein ? Tu vas pas faire ça ?

Un petit rictus s’affiche sur mon visage.

« Pourquoi je devrais me retenir ? T’es en train d’essayer de me tuer, là, je vois pas ce qui me retiens de me défendre, espèce d’enfoiré ! »

« Non fait pas ça ! Je t’en supplie ! C’est le jeu, IL nous force à nous entre-tuer, IL nous force à faire ça, et c’est comme ça ! J’essaie juste de survivre, moi ! »

Je hausse les sourcils, et tandis que le colosse se jette sur moi, j’appuis machinalement sur la détente de mon flingue et tire trois balles dans un bruit de tonnerre. Les trois seules balles qu’il y avait dedans. Les trois balles qui arrivent directement dans le thorax du mec qui était en train de me sauter dessus. Trois balles qui le transpercent. Trois balles qui font gicler des éclaboussures de sang. Et ces éclaboussures qui se projettent sur mes cheveux, sur mon visage, sur mon manteau, sur mes rangers, tandis qu’Armoire à Glace s’effondre sous mes yeux, en me regardant avec la bouche ouverte, dans un cri étouffé, surement.

Je lâche le flingue, et je m’effondre à mon tour, devant lui, les mains autour de mon ventre, les genoux à terre, dont mon jean commence déjà à se trempé de sang. Tout ce qui vient de se passer, le son des balles, Armoire à Glace qui s’effondre au sol, ça se répète en boucle dans ma tête. J’ai tué. J’ai tué. J’ai tué. J’ai tué quelqu’un, bordel.

Je commence à pleurer. De peur, de soulagement d’être en vie, de dégoût ? Va savoir… Je me relève, enfin j’essaie, et je trébuche à plusieurs reprises sur le sol. Je m’accroche à un meuble. Une étagère. Je relève la tête. J’essaie de voir à travers mes larmes. Pleins d’étagères, floues, pleins de livres. Je suis arrivée dans une bibliothèque. La lumière est allumée. Y’a des gens, à tous les coups, bordel. Y’a d’autres gens qui vont vouloir me tuer. Putain, je fais pleins de bruits et y’a un silence de mort. Ils vont me repérer. Ils m'ont repérés.

Tes couteaux, June, tes couteaux. Sors-les.
J’ouvre en entier mon manteau, je tire mon poignard de son étui de cuir et récupère mon couteau de survie de la poche ou je l’ai mis avant. J’essuie mes larmes. J’essaie de reprendre une respiration normale. Je vois à nouveau normalement et je me calme petit à petit.

Je regarde le cadavre du Colosse avec une sensation bizarre dans mon ventre. Puis je m’approche de lui, et je m’accroupis. Je fouille ses poches. Mes rangers glissent dans la mare de sang qui s’est étalée autour de lui. Et le bas de mon manteau est en train de s’imbiber de sang.

Je continue de le fouiller, pour finalement trouver un portefeuille. Il n’a juste qu’un petit portefeuille. Je regarderais plus tard ce qu’il y a à l’intérieur, en attendant, je le range dans mon sac. On sait jamais. Peut toujours y avoir du fric ou quelque chose qui pourrait m’être indispensable, au bout d’un moment.

Je me redresse et m’éloigne dans l’allée, laissant le cadavre, des empreintes de pas sanglantes et des gouttes de sang derrière moi. Je me planque au bout de l’allée. Et j’attends qu’on vienne me chercher. Parce qu’avec le boucan que j’ai fait, y’a pas moyen de pas avoir été repérée. Je me prépare, avec mes couteaux, et j'attends.



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MessageSujet: Re: Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney )   Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney ) EmptyMer 31 Oct - 10:17

Turok arrêta de chanté sa prière. Une des fenêtres du fond du bâtiment se brisa et il entendit des voix. Les coups de feu avaient attiré son attention comme un vautour est attiré par un cadavre. Il commençât à sourire et puis se mis a rire. Dieu avait raison une fois de plus, les brebis égarés venaient a lui pour être purifiées. Mais s'IL avait dit vrai, ils étaient dangereux et la ruse était la meilleure solution. Il se gratta la tête et caressa son demi-masque... son cher masque.

Ce masque qui lui permettait de discuter avec Dieu était un don et une malédiction. A chaque fois, que "Dieu" lui donner un ordre et qu'il désobéissait le masque s'enfoncer de plus en plus dans son visage en le brûlant d'un acide. Il ne pouvait l'enlevé... la mort était l'unique solution.

Après avoir arrêtait de rire, Turok dit doucement et d'une voix basse :

- Je crois que nous avons de la compagnie, maître.

- Oui mais patience, cher serviteur de la nuit.

- JE SAIS, JE SAIS ! cria Turok en se mordant la lèvre inférieur jusqu'aux sang et en se tenant la tête.

Il reprit ses esprits et sortit son desert eagle. D'après les bruits, ils étaient au moins deux. Une était sans doute déjà blesser a cause de la fenêtre et des coups de feu, et l'autre devait surveillé ses gestes. Il sentait un regard sur lui, un autre regard que celui de Dieu. La peur... Oui la peur était ici et il aimait sa. Il s'approche d'une étagère où il avait entendu un bruit suspect et il resta là.

- Où êtes-vous mes brebis égarés ? Nous ne vous voulons pas de mal., dit Turok en chantonnant.

Il s'avait qu'il y avait quelqu'un près de lui, très près.
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Sidney Wilson

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MessageSujet: Re: Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney )   Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney ) EmptyVen 2 Nov - 0:23





Un bruit de verre m'arrache à ma concentration et me fais sauter de ma place, faisant tomber un livre à mes pieds. Alors là pour être discrète, c'est vraiment gagné. Je change mon canif de main et me penche derrière l'étagère pour repérer l'inconnu ; mes yeux se baladent dans la pièce jusque croiser un jeune homme brun tourné à mon opposé. Je me replanque en vitesse le souffle court, serrant mon arme contre ma poitrine. C'est alors que je l'entends à nouveau parler : des sons parviennent à mes oreilles, mais mon cerveau n'arrive pas à trier les voyelles et les consonnes pour en former des mots, surement à cause de la distance. Mon coeur bat à toute vitesse dans ma cage thoracique, si bien que j'en oublie même d'avoir peur, ou peut-être si, je n'en sais rien, je n'arrive même pas à distinguer si je suis terrorisée à m'en mouiller la culotte ou tout simplement stressée, paniquée ou ... tétanisée. Au fond, tous ces mots voulaient dire la même chose : j'ai juste envie de me barrer le plus loin possible de ce type glauque, de cette pièce même. Tout ce que je voulais c'était un endroit calme pour faire le tris dans mes idées et au final, je me retrouve avec un mec louche qui cause tout seul et un mon canif à la main, prête à planter tout ce qui me passerait sous la lame. Planter ... La vision du corps inerte de Naite me reviens à l'esprit et je frissonne en me remémorant l'odeur du sang qui ne cessait de couler encore et encore toute la nuit. Je suis tellement plongée dans mes pensées que je n'entends pas la respiration qui siffle à mes oreilles. De l'autre côté de l'étagère, une vois rauque traverse la mince barrière de bouquins qui me séparent de ce qui pourrait être à l'origine de ma future mort ... bon d'accord, je joue dans les extrêmes, mais quand on se retrouve dans la même pièce qu'un potentiel schizophrène ... qui plus est dans l'endroit le plus chaud de la région, on a tout de même le droit de s'inquiéter sur sa prochaine survie.

« - Où êtes-vous mes brebis égarés ? Nous ne vous voulons pas de mal »

My Gosh. Je sais pas si c'est le brebis égarés ou le simple nous ne vous voulons pas de mal qui sonne faux (et qui confirme mes dires sur la schizophrénie aiguë, avec le nous, tss), mais au lieu de me jeter dans ses bras en faisant copain/copain comme il le suggère, je recule doucement en évitant de me prendre un coin de table dans les parties que j'ai pas et court à travers la bibliothèque à la recherche d'une bonne planque.

Le carrelage glisse et au final, je décide de garder la lame de mon canif vers le sol pour éviter de me blesser avec ma poisse habituelle et glisse sous un bureau poussiéreux ou une douce araignée me fais gentiment signe de ficher le camp sans détruire sa jolie toile ... du moins, je crois, car elle était en train de bouger ses hideuses pattes dans tous les sens en se précipitant vers moi. Je plante ma lame dans son corps ton rond avant d'essuyer le tout sur mon slim. N'empêche, c'est tout de même l'araignée la plus énorme que j'ai jamais vu et heureusement pour moi, je ne suis point arachnophobe. Pour vraiment me faire bader, il faudrait que cette baraque poussiéreuse serve de nit à d'horribles petits lapins blancs, mais je doute que ce genre d'environnement ne convienne à ses rongeurs poilus et inutiles. Un nouveau frisson me parcoure, mais moins intense que le précédent. Je tends l'oreille pour vérifier que l'autre n'est pas dans le coin et roule sur le sol pour sortir de ma cachette, laissant le cadavre de l'araignée derrière moi. Je rampe à la recherche d'une échappatoire ou d'une planque plus confortable pour la squatter plusieurs heures en attendant que le jeune homme quitte la pièce. Je tombe sur une étagère vide à demi tournée vers le mur : je m'y glisse discretos en ramassant mes jambes sur ma poitrine. Qu'est-ce que je fais là ? J'en ai ras-le-bol de me poser toujours la même question. J'ai tellement honte de mon manque de motivation. Je ferme les yeux et tente de noter virtuellement dans un coin de ma tête mes futurs objectifs, histoire de ne pas finir paumée ... comme l'autre gars forever and ever alone.

Je suis ici principalement pour échapper aux flics, ça c'est clair et net. Ensuite ... c'est là que je coince. J'étais censée venir ici avec lui, mais à présent rien n'est pareil. Je suis seule au monde dans ce terrible endroit dont je ne sais absolument rien. Et c'est à ce moment que le petit trois fait son apparition : En découvrir un peu plus sur ce qui se passe ici, parce que sérieux, cette histoire de brebis égarée me file la chaire de poule.

D'un coup, je repense à l'autre jeune homme dont je ne connais même pas le nom et dont je n'ai même pas vu le visage et je me reprends à observer et écouter le moindre truc suspect. Si seulement j'y étais passée à ces côtés, si seulement je n'avais pas été aussi lâche ... ou si conne, tout simplement. J'ai toujours ce trou au niveau des poumons qui me brûle et presse sur mes organes, m'empêchant de respirer. J'essaye de me remémorer les paroles d'une chanson pour me calmer, mais j'ai du mal, car à chaque musique qui défile dans ma tête je l'imagine derrière sa basse, le sourire aux lèvres. Il est toujours là, là et là. Je ferme les yeux, il est là. Je les ouvre, il est là. Encore et toujours, si bien que je me demande si au final, j'arriverais à l'oublier. Les gens appellent ça l'amour ... pour moi, c'est bien plus que ça. C'est physique et non pas un vulgaire sentiment enfantin généré sur une personne du sexe opposé. C'est plus comme ... les légos. Je ne suis pas entière sans lui. Arf, mes pensées ne veulent absolument rien dire et reviennent encore et toujours à la même personne. Finalement, le bon temps c'était quand on pouvait respirer sans se calquer à son double, mais maintenant c'est trop tard. Je suis à jamais brisée et plus important, je n'ai putain de plus rien à perdre. J'ouvre les yeux dans et me rend compte de ma situation d'autruche trouillarde planquée derrière un meuble. J'ai la nausée rien que d'y penser.

Je me relève le feu aux joues en repensant à ma réaction abusée et garde mon canif près de moi, le coeur toujours bâtant à cent à l'heure. Je ne vais pas rester cachée comme une gamine de cinq ans en attendant que le vilain monsieur me retrouve tremblant de tous mes membres, noyée dans ma propre pisse aussi terrorisée qu'une vieille du troisième âge. Fuck, j'allais découvrir ce qui se trame ici, quoi que ça m'en coute et surtout, pourquoi avoir mis en place une propagande secrète pour promouvoir ce trou paumé ... qu'ils aillent tous se faire foutre. If you don't care about anything, you have nothing to lose.


Dernière édition par Sidney Wilson le Mer 5 Déc - 18:04, édité 1 fois
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June Punker

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MessageSujet: Re: Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney )   Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney ) EmptyVen 2 Nov - 1:09


Brebis ? Comment ça ?


Tandis que j’essaie de masquer le bruit de ma respiration encore un peu bruyante, un homme hurle « Je sais, je sais ! » d’une voix qui me glace le sang.

J’ai le duvet de la nuque qui commence à se lever. Au secours. J’entends des bruits de pas qui se rapprochent. Non, c’est quoi, c’est qui, qu’est-ce qu’il va se passer, putain !!?

AH BORDEL. Je flippe. Tant pis. Fais pas ta forte, tu sais pas sur qui tu vas tomber, June. Recule. RECULE.

Mes jambes, qui avaient cessées de fonctionner quelques secondes se dérouillent et je recule sur la pointe des pieds, en trottinant. Calme-toi. Calme-toi. Continue de reculer et regardes devant toi. Et surt…

« Kya !!? » que je lâche en un petit cri que j’essaie de retenir tandis que j’écrase un truc tout mou.

Je regarde vivement par terre et je constate alors que je marche sur la main sans vie d’Armoire à Glace. Je retire vivement mon pied, de peur que le cadavre le saisisse de sa main froide.

Note pour plus tard, si je suis toujours en vie : Arrêter les films d’horreur. De toutes façons j’aurais eu ma dose pour la fin de ma vie, je pense.

Je m’éloigne donc du cadavre d’Armoire à Glace et me planque derrière une étagère. J’essaie de calmer mon cœur. Le fait d’écraser une main de mort, c’est pas ça, mais ça procure quand même une mini-crise cardiaque !

Au bout d’une vingtaine de secondes à peu près, mon cœur reprend un rythme que je juge « normal ». J’empoigne donc mon poignard d’une main et mon couteau de survie de l’autre, sentant une douleur dans la main droite, celle ou le boout de verre s'est planté avant, mais je ne regarde pas, et je me tourne pour apercevoir un homme passer à côté des rayonnages ou je me planquais avant. Un homme à moitié masqué. Je me colle contre mon étagère quand j’entends l’homme chantonner, joyeux :

« - Où êtes-vous mes brebis égarées ? Nous ne vous voulons pas de mal. »


Hein ?
« Nous » ? Mais il était seul, là. Psychopathe. Schizo. Fou.
« Mes » ? Il cherche quelqu’un d’autre ? Quelqu’un d’autre se planque donc ici. Je ne suis pas seule.
« Brebis. » Brebis. Il nous compare à des moutons.

Sympathique.

Je réfléchis le plus vite possible. I.L. N.E. F.A.U.T. P.A.S. Q.U.E. C.E. M.E.C. M.E. T.R.O.U.V.E. est tout ce qui me vient à l’esprit.

Bon, beh dans ce cas…

Je me dirige dans la direction opposé à l’homme à moitié masqué. Il s’éloigne de la porte d’entrée. Moi, je m’en approche. Je me planque entre les livres poussiéreux, et, tandis que je regarde derrière moi, entre les ouvrages, pour voir si l’homme m’a trouvé ou me piste, j’aperçois le cadavre d’Armoire à Glace. Et plus loin, une forme féminine, debout, à l’autre bout de la pièce. Enfin, je l’entre aperçoit. L’autre brebis ? Ou l’autre partie du « Nous », peut-être ?

Je recule en la regardant, et, boulette que je suis, je ne fais pas attention à ce qui se trouve derrière moi, et puis-ce que je n’ai pas fait les repérages, tout à l’heure... eh beh...

Mon sac à dos percute quelque chose de lourd. Qui vacille en arrière.

Merde.

Je me retourne d’un coup pour essayer de rattraper ce qui va tomber. Ce qui est tombé. Un putain de buste en marbre qui a dû apparaître derrière moi, comme par magie, j’en suis presque sûre. Et ce putain de buste en marbre, il s’est bien fracassé en mille morceaux dans un boucan énorme.

Les deux autres vont -m’ont repérer. Je suis foutue.

Je regarde devant moi. J’ai trois choix, d'après moi.

1. Essayer de sortir le plus vite possible par la porte d’entrée, qui est à une quinzaine de mètres de moi, sans oublier les zig-zag à faire à cause des meubles entreposés.

2. Me planquer derrière le comptoir à ma gauche, qui est à exactement deux mètres de moi.

3. Retourner parmi les étagères même si ça, c’est rappé.

On va opter pour le comptoir, hein.

Je ne pense alors qu’à une chose : me planquer en dessous. De toute façon je suis repérée.

Je cours me réfugier derrière, je dégage d’un coup sec les ouvrages qui y sont logés et je me roule en boule à l’intérieur de la sorte de bac qui m’entoure à moitié. Si l’un des deux individus arrive, et passe derrière le comptoir, je suis morte.

Dans un premier temps, je fais comme les handicapés mentaux : je me balance d’avant en arrière, les yeux grands ouverts.

Dans un deuxième temps, je reprends mes esprits, je me passe une main glacée sur le visage et je réfléchis à ce qui va surement m’arriver : la mort.

Et enfin, dans un troisième temps, je reprends mon sang froid pour de bon, je me mets en position d’attaque, et je récupère mes couteaux. Un dans chaque mains, prête à sauver ma peau, j’attends.





Dernière édition par June Punker le Mer 26 Déc - 1:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney )   Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney ) EmptyVen 2 Nov - 4:17


ALLIANCE ?



Turok savait qu'ils étaient deux maintenant. Il entendait les bruits de pas de ces misérables insectes qui se cacher, qui ramper de peur. Cela lui faisait rappeler le jour où il tu as le chef de sa secte de moine, celui qui l'avait élevé et nourris. Celui qu'il devait appelé père alors que Turok était orphelin. Il rampait l'insecte, sous les meubles, espérant ne pas mourir mais au final c'est en se cachant qu'il mourra de faim.

Mais là, il n'avait pas le temps de jouer, sa main tremblée sur son desert eagle. Le masque commença à lui brûlé le visage... Turok mis un genoux à terre et dis chuchotement :

- Pourquoi ???

- Tes paroles les effraient. Arrêtes de réagir comme sa sinon tu vas tout faire échouer et je ne peux me le permettre. Change de caractère même si c'est dur, essais de réagir comme un de ses cloportes. Ne parle pas de moi, ne dis pas nous mais je. Lui dit le masque dans sa tête.

Dieu était-il aussi cruel ? Pourquoi demander à son messager de l'oublier ? Il ne pouvais le supporter mais il n'avait pas le choix. Sa main se posa sur le masque et il sentit quelque chose de liquide et chaud de familier : du sang, son sang. Le demi-masque l'avait brûlé tellement fort que le sang coulait sur le sol. Il se retenu de hurler et se releva doucement. Pouvait-il utiliser ça à son avantage ? Il commença à marcher vers la sortie quand soudain le bruit d'un buste qui se cassa lui fit changer d'avis. Il s'approcha de l'endroit où les morceaux de marbres étaient répandu. Il regarda à sa droite et à sa gauche. Il fut perplexe par le petit comptoir à sa gauche, en dessous avait cru voir quelqu'un bouger. Il continuait à pisser le sang et marcha vers le comptoir. Le sang marqua le sol de l'endroit où il était à ici en passant par l'entrée.

Il pris un ton moins sévère et plus dramatique :

- Ecoutez moi vous deux, je ne cherche que de l'aide. J'ai était blessé et je sais que je ne pourrais pas survivre seul, qui pourrait survivre dans cet endroit. Je vous propose une alliance mais s'il vous plais aidez moi.

Il commença à pleurer. Turok savait que ses victimes tomberaient dans le panneau. Mais Dieu avait raison sur un point : il devait profité de cette alliance pour l'instant. Il tomba à genoux et lâcha son arme en signe de pacifisme. Au fond de son âme, il détestait jouer les faibles mais là, il n'avait pas le choix.
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Sidney Wilson

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MessageSujet: Re: Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney )   Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney ) EmptyVen 2 Nov - 23:57





Je l'entends de nouveau se parler à lui-même et c'est de plus en plus flippant. La lumière m'aveugle toujours mais j'ai arrêté de trembler, essayant de rester le plus immobile possible malgré la grosse trouille que j'essaye d'avaler. C'est dingue comme mon courage s'est barré aussi vite qu'il s'est allumé au fond de mes intestins, enfin bon, on fait avec. J'ai toujours mon canif près de moi et je compte dans ma tête les célèbres 1, 2, 3 avant de me lancer. Mon compte à rebours est interminable et finalement, entre le 2,78 et le 2,79, la voix du jeune homme résonne dans la pièce une nouvelle fois, semblant s'adresser à ... deux personnes. J'étais donc pas seule avec lui ?

« - Ecoutez moi vous deux, je ne cherche que de l'aide. J'ai était blessé et je sais que je ne pourrais pas survivre seul, qui pourrait survivre dans cet endroit. Je vous propose une alliance mais s'il vous plais aidez moi »

C'est moi ou ce type est en train de chialer ? Oh putain, si. Ce mec est en train de pleurer comme une gamine. Bon, pas ma faute, c'est la première fois que je vois un gars pleurer comme ça, d'un coup ... je suis pas vraiment habituée. Il est visiblement blessé, mais les mots que je ne comprends pas, c'est surtout "alliance". C'est quoi au juste cet endroit, la mafia ? Sérieusement, si c'était le cas ça aurait vraiment été ... je sais plus c'est quelle foutue expression on utilise dans ce cas-là. Cerise sur la couronne ? Non, ça n'a pas de sens, ça parlait plus d'un truc à manger. Cerise sur ... bouarf, ça me fait chier j'ai le mot sur le bout de la langue. Je secoue la tête en guettant les quatre coins de la pièce, recherchant cette tiers personne planquée quelque part. Et si cette dernière est aussi dingue que l'autre ? Alors là, je serais vraiment bien.

Tss, qui suis-je pour distinguer le dingue du normal ? Je ne vis même plus, faisant partie de ce monde à part que crée cette merde que toute la société rejette : un bon fixe. Bordel, étrangement je tuerais pour une dose, là, tout de suite, histoire de calmer mon coeur affolé et arrêter ses pensées qui fusent de toutes part dans mon cerveau. Combien de temps j'arriverais à compenser le manque ? Aucune idée, mais j'ai l'impression d'avoir surpassé la dépendance mentale. Le pire est à venir, car la dépendance physique n'est pas le genre de choses que l'on peut contourner avec une simple maitrise de soit. J'essaye de chasser ce genre de pensées inutiles de mon crâne et me concentrer sur ma survie. La peur me fait divaguer.

Je m'écarte de l'étagère pour me mettre à découvert et me retrouve devant le jeune homme en larmes : il porte un masque de psychopathe qui cache la moitié de son visage dans l'ombre. J'ai un frisson dans le dos, mais passe une main dans mes cheveux sans me soucier du reste. Je m'assois sur une table et sort une clope de ma poche avant de l'allumer avec la douce flamme de mon briquet préféré. Il faudra que je change la cartouche by the way, sinon j'allais être en panne ... et j'étais la première à dire qu'il n'y a rien de pire que de se retrouver avec un paquet plein et un briquet vide. Cette règle s'applique aussi ici, car je m'imagine mal demander au sympathique schizophrène : Hey dude, you got fire ? et lui me répondant de sa voix rauque : Nop, mais y en a dans la cheminée ! Hahaha. Putain, j'ai surement bouffé un truc qui va pas parce que là, mon subconscient commence à me faire de plus en plus flipper et j'ai vraiment pas besoin de ça.

De toutes les manières, je ne pouvais pas rester planquée quelque part à rien foutre. J'avais besoin de lui pour m'expliquer tout ce qui se passe ici en détails, car à mon avis, j'allais pas trouver toutes les réponses à mes questions dans un bouquin bien poussiéreux planqué dans un coin de la bibliothèque. Je tire une latte en fermant les yeux, cherchant les mots justes pour être la plus claire possible.

« - Dis-moi, tu sais où est ce qu'on est ? »

Directe, certes, mais j'ai pas vraiment d'idées de conversations. Je ne connais même pas son nom, mais j'ai pas vraiment le temps de m'interroger sur le futile et le parfum de thé qu'il préfère. J'avais rangé instinctivement le canif dans ma poche et je n'hésiterais pas à le brandir une nouvelle fois si la situation se dégénère. Je ne sais toujours pas qui est cette troisième personne qui nous observe quelque part, mais ça n'a pas d'intérêt : avec un peu de chance, il ou elle se montrera comme je l'ai fait en posant (à moitiés) les armes. La braise s'attaque à mon filtre et je tire une dernière latte avant de frotter mon mégot sur la table afin de l'éteindre complètement et la balance à l'autre bout de la pièce d'une pichenette.



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June Punker

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MessageSujet: Re: Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney )   Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney ) EmptySam 3 Nov - 0:49


La femme squelettique et l’homme à moitié masqué se dévoilent.


Mon cœur s’affole quand j’entends quelqu’un marcher sur le marbre éclaté au sol. Puis ce quelqu’un prend la parole :

« Ecoutez-moi vous deux, je ne cherche que de l'aide. J'ai été blessé et je sais que je ne pourrais pas survivre seul, qui pourrait survivre dans cet endroit. Je vous propose une alliance mais s'il vous plait aidez-moi »

L’homme de tout à l’heure ; c’est lui ; c’est sa voix. Je le reconnais. Il est venu me chercher.

Mes mains commencent à trembler. Puis j’entends le bruit d’un bout de métal qu’on lâcherait et qui tombe par terre. Puis pendant un moment, plus rien. Je n’ose rien faire. Je range doucement mon poignard dans son étui, ce qui fait un léger bruit de tissu frotté. Puis, tandis que je commence à sortir de sous le comptoir, j’entends des autres bruits de pas. Je flippe, mon cœur s’emballe une nouvelle fois et je me remets en position assise dans le comptoir. Et j’attends, encore, presque sûre qu’on va venir me tirer de la dessous par les cheveux et m’égorger avec un couteau de boucher.

« - Dis-moi, tu sais où est ce qu'on est ? »

Une voix de femme, toute proche, demande ça. A l’homme de tout à l’heure, surement. Je prends mon courage, respire un grand coup et je sors enfin de sous le comptoir pour apercevoir deux adultes, surement, à quelques mètres de moi chacun.

Une femme à l’allure squelettique, au teint cireux, est assise sur une table à l’opposé de mon comptoir. C’est elle qui demande où on se trouve.

Un homme –enfin, l’homme de tout à l’heure, à demi masqué est à genoux, le visage à demi ensanglanté sous son demi-masque. C’est lui qui demande l’alliance.

Moi, je reste derrière mon comptoir, debout, cette fois, mais je cache rapidement mon couteau de survie dans une des poches de mon manteau, dont le bas est encore rouge du sang d’Armoire à Glace.

Je réfléchis à la situation. Deux ennemis potentiels. Ou bien deux alliés à venir.

Je recule doucement, m’éloigne du comptoir pour m’approcher et m’accroupir en face de l’homme, qui se tient le visage. Je vois l’arme à feu, qui est à quelques centimètres de ses pieds, et je me permets de donner à coup de pied dedans pour l’éloigner de nous trois. Je le regarde ensuite dans les yeux, et je constate à quel point son visage saigne.

Le sang tombe à petite goutte, en faisant « plic ;ploc » sur le sol.

Je fronce les sourcils. Faut trouver un truc pour essuyer son visage, arrêter l’hémorragie.

Je me souviens alors d’Armoire à Glace. Il avait un foulard autour du cou.

Je me relève, cours le plus vite possible vers le cadavre d’Armoire à Glace et lui arrache donc son foulard. Qui est resté sec, mais qui est quand même un peu tacheté de son sang, sans trop l’avoir trempé. Je reviens, en courant, une nouvelle fois vers l’homme accroupit, et je lui balance le foulard à la figure. Il s’est à peine déroulé deux minutes entre ma sortie de sous le comptoir et mon retour avec le foulard.

« Essuie toi ton visage, enfin, s’tu veux. Je t’avoue que tu me fais déjà flipper avec ton demi masque, mais avec ce sang, ça te rends encore plus terrifiant. Tu devrais l’enlever, ce masque, si tu veux mon avis. »

Je regarde ensuite la femme qui a presque la même gueule que ma mère, quand j’étais plus petite. Une droguée. Ou une ex droguée. A tous les coups. Je fronce une nouvelle fois les sourcils et répond à sa question à la place de l’homme.

« Ici, t’es arrivée dans un endroit mortel. Je rigole pas. Ici, c’est un parc de l’horreur, un vrai, pas un truc ou y’a de faux manoirs hantés, non, ici, tu dois crever des gens pour survivre… Je prends une petite pause. Je sais pas comment expliquer correctement. En tout cas, je suis là depuis même pas quelques jours, et à ce que j’ai compris, c’est soit tu crèves les gens, soit c’est les gens qui te crèvent. »

Je recule et vais m’asseoir sur le comptoir, en remontant les manches de ma veste, ce qui laisse apparaître mes tatouages jusqu’aux coudes à peu près. Je regarde mes mains. Et je me rappelle d’un coup du bout de verre de tout à l’heure. Je regarde mieux ma main droite, je la rapproche de mon visage, et je regarde la plaie. Elle est profonde. Et elle saigne.

J’avais pas fait attention. A cause de l’adrénaline, peut-être. Je prends le bas de ma chemise et j’enroule donc ma main droite dedans, tandis que la douleur commence à se réveiller, à cette plaie et à l’égratignure de ma joue.

Je regarde les deux personnes qui sont à quelques mètres de moi et j’attends que l’un d’eux se manifeste. Propose un truc. Fasse quelque chose. Sans nous sauter dessus et nous égorger tous. Aller quoi.



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MessageSujet: Re: Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney )   Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney ) EmptySam 3 Nov - 6:23

CETTE FEMME...


Il attendait qu'ils viennent. Le sang tombait lentement de son visage comme un robinet mal fermé. Soudain, il aperçu une silhouette squelettique s'approcher vers lui.

« - Dis-moi, tu sais où est ce qu'on est ? »

Une femme ? Tout ce cinéma pour droguée faible qui peux à peine tenir debout ? Il devait quand même se méfier, elle avait peut -être une arme. Il arrêta de pleurer à la seconde où il la vit. Son teint cireux lui faisais ressortir une certaine beauté qu'il ne pus expliquer. La vue de son sang commençait à l'excité. Soudain une deuxième voix se fit entendre. Une jeune fille se tenait à coter de lui avec un foulard à la main.

« Essuie toi ton visage, enfin, s’tu veux. Je t’avoue que tu me fais déjà flipper avec ton demi masque, mais avec ce sang, ça te rends encore plus terrifiant. Tu devrais l’enlever, ce masque, si tu veux mon avis. »

Il lui pris le foulard et commença à essuyer son visage et son masque. Terrifiant ? Si elle savait à qui elle parler... Elle s'adressa à l'autre femme :

« Ici, t’es arrivée dans un endroit mortel. Je rigole pas. Ici, c’est un parc de l’horreur, un vrai, pas un truc ou y’a de faux manoirs hantés, non, ici, tu dois crever des gens pour survivre… Je prends une petite pause. Je sais pas comment expliquer correctement. En tout cas, je suis là depuis même pas quelques jours, et à ce que j’ai compris, c’est soit tu crèves les gens, soit c’est les gens qui te crèvent. »

Turok se leva, il ne saignait presque plus. Le masque avait commencer à le soigner. Il pris son desert eagle par terre et le rangea. Il s'adressa aux deux jeunes filles.

- On est à Survival-Wonderland, un lieu où la mort est partout. La survie est important ici ainsi que la coopération. Un parc ? D'après se que je sais, il y a un directeur de cet endroit et c'est le seul qui peut nous dire comment sortir d'ici. Je suppose que vous êtes arrivez ici sans savoir où alliez ? Pour le masque... Faudra vous y habituer, je ne peux pas l'enlever.

Yurok regarda la jeune femme, elle aussi était d'une belle beauté mais moins que la jeune droguée. Cette femme... elle avait quelque chose de spécial qui lui serra le coeur. Une douleur insupportable. Pourquoi ressentir ce genre de chose pour une faible ? Il ne la connaissait même pas et il savait qu'il devait la tuer plus tard alors pourquoi ce sentiment inconnu était là. Il la regarda et sortit un briquet :

- Tu as des clopes ? J'ai du feu mais plus de cigarette.
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Sidney Wilson

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MessageSujet: Re: Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney )   Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney ) EmptyMar 25 Déc - 18:58





Le voile tombe enfin ; une jeune fille à peine plus âgée que moi se tient derrière un comptoir, les mains planquées dans l'ombre. Je tente de la détailler un maximum : ses cheveux noirs, ses piercings, dans un sens elle me ressemble vaguement, mis à part le fait qu'elle m'arrive à l'épaule.

Elle bouge lentement, se baisse en face de l'autre qui se tient le visage entre ses longs doigts fins. La jolie fille en profite pour pousser le flingue qui traîne par terre du bout du pied, l'envoyant valser à l'autre bout de la pièce. Je le suis du coin de l'oeil ; j'ai jamais aimé les armes à feu, mais en cas d'extrême urgence, elle pourrait m'être plus qu'utile.

Ploc. Je connais ce doux sons, plus lourd qu'une goutte de pluie, mais aussi léger qu'un vol d'oiseaux. C'est tellement beau que j'en ai la nausée. Je glisse mon regard sur le sol poussiéreux qui confirme mes remarques : le sang coule au compte goutte, coagulant rapidement au contacte de l'air sale et lourd qui nous entoure.

Soudain, la gamine se lève en courant et disparaît quelques secondes : laps de temps si court que j'ai à peine le temps de réagir qu'elle revient au galop, un foulard dans la main, le balançant au passage sur le schizo. Ça devient de plus en plus space par ici.

« Essuie toi ton visage, enfin, s'tu veux. Je t'avoue que tu me fais déjà flipper avec ton demi masque, mais avec ce sang, ça te rends encore plus terrifiant. Tu devrais l'enlever, ce masque, si tu veux mon avis. »

Je suis à 100% d'accord. Sans ce masque il fera déjà un peu moins flipper ... à moins que ce qu'il y a en dessous n'est vraiment pas beau à voir, pas beau du tout. C'est vrai quoi, pourquoi porter un masque, si ce n'est pour cacher quelque chose ? Et vu l'égo sur-dimensionné de la race humaine, s'il avait une gueule d'ange, à mon avis il l'aurait déjà exhiber aux yeux de tous.

Enfin, c'est comme ça que ça marche dans mon monde ... après ici, c'est comme si la gravité s'était inversée. Tout m'est inconnu, alors je commence à douter de mes discours sans fin sur la psychologie humaine.

J'ai envie de m'en rallumer une autre. Ma conscience me hurle à plein poumon au fond de mon crâne, son sermon habituel. Elle n'a que cancer, abus et stupide aux lèvres et malheureusement, sa voix est tellement faible qu'elle glisse dans mon cerveau sans aucun effet. En gros, c'est comme si elle pissait dans un violon. Enfin bon, useless ou pas, sans conscience, qui serions-nous, mis à part de pâles automates ? La jeune fille se retourne vers moi en fronçant les sourcils, comme si elle allait baisser sa braguette à son tour et pisser en l'air, reproche ou savon ? On verra bien ça.

« Ici, t'es arrivée dans un endroit mortel. Je rigole pas. Ici, c'est un parc de l'horreur, un vrai, pas un truc ou y'a de faux manoirs hantés, non, ici, tu dois crever des gens pour survivre... Je prends une petite pause. Je sais pas comment expliquer correctement. En tout cas, je suis là depuis même pas quelques jours, et à ce que j'ai compris, c'est soit tu crèves les gens »

Je sors finalement une autre clope de ma poche. Conscience, fuck you. Je l'allume et avant de regarder discrètement par la fenêtre, tentant de capter la moindre forme de vie, qu'elle soit humaine, animale ou extra terrestre. C'est usant d'entendre les gens s'adresser à moi comme l'on explique à une enfant qu'il ne faut pas mettre ses doigts dans une prise électrique. J'ai vécu ça tellement longtemps qu'à présent, ça m'en donne presque l'envie d'arracher des têtes avec les dents.

« Je sais pas comment expliquer correctement. En tout cas, je suis là depuis même pas quelquesjours, et à ce que j'ai compris, c'est soit tu crèves les gens, soit c'est les gens qui te crèvent »

Elle a l'air de s'embrouiller, mais au moins c'est clair. Tuer ou être tué, ça m'en rappellerait presque un classic de James Bond. Je tire sur ma clope tandis qu'elle se pose sur le dis comptoir en remontant ses manches, laissant apercevoir ses avant-bras couverts de tatouages. Je l'observe soigner ses blessures nombreuses : le fait qu'elle a bien précisé qu'elle n'était là que depuis quelques jours devrait tout de même m'inquiéter, vu son piteux état. Elle a l'air complètement crevée ... même si, comparée à elle, je n'imagine pas ma tronche. Elle est seulement abîmée, quant à moi je suis, en morceaux.

« - Got it »

De son côté le jeune homme se lève en ramassant son flingue ; mes muscles se contractent, s'apprêtant à bondir dans le coin mort le plus proche. A ma grande surprise, il range l'arme en faisant résonner une nouvelle fois ses cordes vocales :

« - On est à Survival-Wonderland, un lieu où la mort est partout. La survie est important ici ainsi que la coopération. Un parc ? D'après se que je sais, il y a un directeur de cet endroit et c'est le seul qui peut nous dire comment sortir d'ici. Je suppose que vous êtes arrivez ici sans savoir où alliez ? Pour le masque... Faudra vous y habituer, je ne peux pas l'enlever »

Au moins, c'est clair. Arriver ici sans savoir ou aller ... c'était un peu ça, même si, j'avais pas le choix. Je sais pertinemment que même en sachant ou je foutais mes pieds, j'aurai quand même atterris dans ce trou paumé.

« - Tu as des clopes ? J'ai du feu mais plus de cigarette »

Je lui tends mon paquet en tirant sur ma tige. Y a quand même un truc qui m'échappe.

« - Du coup là, on est censé s’entre tuer, non ? »

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June Punker

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MessageSujet: Re: Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney )   Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney ) EmptyMer 26 Déc - 1:52


S’entre-tuer ? …



Je n’avais pas fait attention à ça, mais… en relevant la tête, j’ai pu constater que la jeune femme au teint cireux a sorti une clope, et qu’elle l’a allumée pendant que je lui expliquais où l’on se trouvait. Ce petit détail, insouciant pour certains, me fait froncer les sourcils, une nouvelle fois. Je l’ai peut-être ennuyé. Tant pis. C’est elle qui a demandé des renseignements sur ce lieu, et elle en a eu. Du moins elle a eu tout ce que je pouvais lui fournir de mon côté.

Alors que je me mets à observer la blessure de ma main qui commence à saigner un peu plus qu’avant, bizarrement, la jeune femme sort deux mots auxquels je ne fais pas attention. Ma main m’inquiète un peu. Tout ce qui me vient à l’esprit, maintenant, c’est de trouver du désinfectant et du coton pour soigner cette entaille. Mais bon. Je peux toujours rêver pour me procurer des petits objets insignifiants comme ça, ici, dans ce parc.

Je passe cette même main sur mon front au moment ou j’aperçois l’homme à moitié masqué reprendre son arme. Je me fige, prête à faire une roulade arrière derrière le comptoir si ce dernier commence à ouvrir le feu, même si je doute que l’épaisseur du bois me soit d’une grande utilité. Mais l’homme range tranquillement son arme, je n’ai donc pas besoin de faire ma roulade arrière pour me protéger. Il prend la parole à son tour.

« On est à Survival-Wonderland, un lieu où la mort est partout. La survie est importante ici ainsi que la coopération. Un parc ? D'après ce que je sais, il y a un directeur de cet endroit et c'est le seul qui peut nous dire comment sortir d'ici. Je suppose que vous êtes arrivez ici sans savoir où alliez ? Pour le masque... Faudra vous y habituer, je ne peux pas l'enlever. »

Je pousse un soupir en pensant à ce qu’il vient de dire. « Je suppose que vous êtes arrivez ici sans savoir où alliez ? »… Si seulement je n’étais pas venue ici, je serais tranquillement chez moi à entendre mes vieux gueuler, ou en train de téléphoner à mon oncle pour qu’il joue son rôle de tonton-poule, comme d’habitude… Quand je pense à mon oncle, je sens mon cœur se resserrer, dans ma poitrine. Il me manque. Et je n’imagine même pas à quel point il doit être inquiet, lui. Mes parents, eux, n’ont même pas dû s’en rendre compte… Enfin bon. Je passe une main sur ma joue éraflée quand le mec demande une clope à la junkie. Elle lui tend son paquet, tire sur sa clope, et sort, comme si c’était tout à fait normal de demander ça :

« Du coup là, on est censé s’entre tuer, non ? »

Mon corps entier se fige, la main toujours sur la joue, j’écarquille mes yeux et ne dis rien pendant quelques secondes, le temps que l’information arrive bien à mon cerveau, le temps de comprendre que ce n’est pas le fruit de mon imagination qui a fait parler cette jeune femme. Elle nous propose de nous entre tuer ? Non mais j’hallucine… Elle vient de demander ou on était, et elle nous propose de nous entre tuer. Genre, après ce qu’elle vient « d’apprendre », c’est tout à fait normal de penser ça, ouiii.

Si ce qu’elle vient de dire risque de se poursuivre sur une baston générale, je regarde le temps qu’il me faudrait pour sortir de la bibliothèque. Pas beaucoup, si les deux commence à se taper dessus sans s’occuper de moi. Et si jamais ils s’approchent… j’ai déjà ma petite stratégie en tête.

Je glisse ma main droite dans la poche où se situe mon couteau de survie, le plus naturellement possible, et je fais de même avec mon autre main, que je pose sur ma hanche gauche, juste au-dessus de l’étui qui contient mon poignard.

Au-cas-ou. On ne sait jamais.

Puis je dis d’un ton neutre, quoi que légèrement crispée :
« Hm, je pense que nous battre maintenant ne serait pas une bonne idée. Je crois que nous sommes tous trois épuisés… On pourrait plutôt faire une alliance, non ? Comme l’a proposé monsieur avant…»

Je prends une toute petite pause et regarde le paquet de clopes, puis je sors spontanément, sans m’en rendre vraiment compte : « Et tu ferais mieux d’économiser tes clopes. Je sais pas si tu peux te procurer ça facilement, ici. »



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MessageSujet: Re: Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney )   Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney ) EmptyMer 26 Déc - 7:42

La jeune fille lui tendis son paquet. Turok pris la clope et l'alluma. Il avait remarquer l'autre fille qui était mal à l'aise. Dans son fort intérieur, il trouvait sa drôle. Il fut intéressé par se que qui la jeune fille au clopes :

« Du coup là, on est censé s’entre tuer, non ? »

Turok eu un frisson et un rictus. Cette demoiselle parlait de la mort si froidement. Si seulement, elle avait les même objectifs que lui, ils pourraient régner sur ce paradis. Mais il savait que cela était impossible car Dieu n'avait choisis qu'un seul messager de la mort.

Ensuite, il regarda l'autre fille qui semblait apeurer par se que venait de dire l'autre. Il sentait la peur de la mort et elle demanda :

« Hm, je pense que nous battre maintenant ne serait pas une bonne idée. Je crois que nous sommes tous trois épuisés… On pourrait plutôt faire une alliance, non ? Comme l’a proposé monsieur avant…»

Turok s’apprêtait à rajouter quelque chose quand la jeune fille rajouta :

« Et tu ferais mieux d’économiser tes clopes. Je sais pas si tu peux te procurer ça facilement, ici. »

Turok regarda les deux filles et s’assit sur un bureau. Il pris une longue respiration et dis d'une voix froide :

- De toute façon, on a que deux choix : s'entre tuer jusqu'à se l'un d'entre nous reste et meurs par un autre cinglé, ou soit on on collabore tous les trois et on cherche un moyen de s'enfuir. Comme je vous l'ai dis, il faut atteindre le fameux directeur.

Puis il rajouta :

- Bon je pense savoir que le mieux c'est de nous présentez. Je m'appelles Turok et je suis un.....messager de Dieu. Je viens de France donc il est improbable que vous me connaissiez vraiment. Et vous ?

Turok avait dis la vérité juste pour voir leurs réactions, il était de plus en plus fasciné.
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MessageSujet: Re: Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney )   Les résidents se rencontrent enfin ! ( PV June & Sidney ) EmptyVen 1 Fév - 19:26

.UP. C'est à Sid de répondre.
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