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 Y a des monstres partout || PV June Punker.

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Nami Suzuki

Nami Suzuki
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MessageSujet: Y a des monstres partout || PV June Punker.   Y a des monstres partout || PV June Punker. EmptyVen 9 Nov - 15:49


Y a des monstres partout.


Le temps était nuageux aujourd'hui. On avait même la chance de voir apparaître quelques fois le soleil. Je suis épuisée. Je n'ai pas eu un moment de liberté complète. Je m'adosse à un arbre en soufflant. J'en ai ras le bol de cet endroit. Si seulement je trouvais un moyen de sortir. Lentement je m'assieds et ferme les yeux. Bien entendu, je ne compte pas m'endormir. Je veux juste savourer cet instant paisible. Ah si seulement c'était toujours comme ça... Pas de hurlement. Pas de personne en train d'agoniser devant nos yeux. Pas d'armes braquées sur nous. Voila pourquoi j'en profite le plus possible. Je pense à ma famille. Ma petite soeur va-t-elle bien? Normalement. Elle m'attend surement pour rien. Ses histoires me manquent. Qu'est-ce que je peux être bête des fois! Ouais bon, faut que j'arrête de penser à la même chose. Je me relève en m'étirant les bras. Pas d'ennemis à l'horizon! Chouette journée. Je souri et lève ma tête vers le ciel. Nuages joueurs. Prédateurs de la boule de feu. Je regarde à gauche. C'est plutôt suspect qu'il ne se passe rien. J'ai dû mal à le croire. On est à Survival Wonderland, il ne devrait pas faire si calme. Le silence était même stressant. Je dégluti et essaye de me détendre. Je devais juste avoir un peu de chance.. Pas besoin de s'inquiéter. Et si je continuais le chemin? Le Lac Central n'est pas bien loin d'ici. J'avance d'un pas assuré. Si je reste trop longtemps les ennuis viendront à moi.

« Bonjour, demoiselle. »

... Hein?! QUI a parlé? Je me retourne d'un coup, mon coeur tambourinant dans ma poitrine. Il n'y a personne... Argh! Je suis restée ici trop longtemps! Mais je ne vois rien du tout. Ou pas... ? On veut me prendre par surprise? On m'a appelé pourtant. Je balaye le lieu du regard, angoissée.

« Euh... Y a quelqu'un? »

HAN LA GOURDE! Idiote! Idiote! IDIOTE! Je suis fichue. Il fallait surtout pas parler. Même si on savait où je suis. Sur quoi je vais tomber? Je frissone et reste sur mes gardes. A côté de l'arbre où je m'étais adossée, une patte fait son apparition. Une patte?! Elle est toute velue... Puis je découvre son corps. Je me frotte aussitôt mes yeux et écarquillent les yeux. Mais... Que... Qu'est-ce que c'est que ce... truc? Une sale bête? Euh...

Les pattes sont en pointes et noires. Elle doit en avoir huit peut-être. Ensuite son corps est velu. Ça me dégoûte. Je vais vomir. Sa bouche est louche aussi. On peut voir des sortes de pinces. Et ses yeux... Beuh même pas envie d'en parler. Elle est horrible cette grosse araignée! J'eus un haut-le-coeur. Me dites pas que c'est cette chose qui m'a parlé? Je me rend compte que je suis trempée de sueur. Je réflechis à toute vitesse. J'ai déjà vu cette bestiole dans un livre. C'est... une acromantula! Elle va pas me bouffer, hein...? Je recule par réflexe. Une morsure serait fatale. Bien. Je pense que j'ai pas le choix. Je pouse un cri terrorisé, fais volte-face et cours à toute vitesse.Si elle m'attrape je suis morte! Vite!

Je commence à fatiguer. Je tente un regard en arrière et je la vois avec horreur me poursuivre. Je veux pas crever! Je veux pas crever! Au loin, je vois le Lac Central. Coincée! Je suis sensée faire quoi maintenant? Près de l'eau se trouve une jeune fille. Oh non, ne me dites pas que c'est une ennemie. Pitié! Mais je n'ai rien à perdre, donc... Je hurle.

« AU SECOURS! »

J'arrive au même moment et plonge dans l'eau. Est-ce qu'elle me suit? Puis je sens une présence. Et mince les monstres marins. Je sors de l'eau immédiatement. Que se passe-t-il désormais?




Dernière édition par Nami Suzuki le Mer 14 Nov - 15:59, édité 3 fois
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June Punker

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MessageSujet: Re: Y a des monstres partout || PV June Punker.   Y a des monstres partout || PV June Punker. EmptySam 10 Nov - 14:24


… Une… une araignée… géante !!?


Un temps nuageux, un ciel gris, un peu de brouillard. Quelques oiseaux qui gazouillent. Un papillon qui vole à quelques centimètres de mon visage. Moi, étendue sur l’herbe grasse. Le calme…
Le calme ?! Non. Ce n’est pas possible. Pas ici. Pas à Survival Wonderland. On ne peut pas avoir de calme, ici. C’est impossible.

Je me redresse sur les coudes et fait une petite grimace en sentant que j’appuie un peu trop fort sur une de mes mèches de cheveux. Je me relève donc et fixe le lac. Tandis que je regarde l’eau qui ondule légèrement, surement à cause d’un gros poisson ou d’un monstre, je m’assois en tailleurs, et je range mon manteau dans mon sac. Je tends l’oreille en retroussant les manches de ma chemise. Le calme, le calme, encore et toujours le calme.

Le fait de ne pas encore avoir eût affaire à un mec qui veut ma peau, aujourd’hui, ça m’inquiète un peu. Ce n’est pas normal. Ici, ce qui est normal, c’est d’être agressée. Pas d’avoir la paix. Je fronce les sourcils, tic qui ne me lâche plus depuis que je suis arrivée ici, et je soulève un peu ma chemise, pour regarde r comment se passe la cicatrisation du coup d’épieu qu’un fou-furieux m’a refilé. A peine ai-je regardé la croûte que je relâche directement le tissu noir, et que je me lève d’un bond, mon sac sur le dos, et mon poignard à la main. Les oiseaux ont arrêtés de chanter. Bizarre. Je regarde derrière moi, car j’entends des bruits de course à pieds. Ou de fuite.

J’ai à peine le temps de tourner la tête entièrement que je vois une jeune femme rousse en train de courir vers moi en me gueulant un « AUX SECOURS !!! » essoufflé.

Hein ? Pourquoi cet appel à l’aide ? Je regarde derrière elle, pour apercevoir à une dizaine de mètres la terreur de mon enfance. Le monstre d’Harry Potter. Une Aragog. Une Aragog géante. Une VRAIE Aragog. Une vraie de vraie, bordel de merde ! Un truc énorme, à huit pattes, tout noir et poilu, qui court vers toi en te fixant avec ses huit yeux, gros, ronds et noirs comme des boules de bowling.

Oh mon Dieu. Je vais m’évanouir.
Enfin… Enfin non ! Faut pas ! Sinon cette horreur va en profiter pour me bouffer !

Un courant d’air roux me dépasse et mon attention est détournée par un gros « Plouf ! » derrière moi. Je me retourne et constate que la rouquine a plongé dans l’eau pour en ressortir aussitôt. Euh ? C’est pas le moment de faire trempette. Bon, elle a peut-être agit comme ça sous l’effet de la panique, parce qu’elle a l’air aussi déboussolée que moi.

Je retourne la tête en direction de l’Acromantula –je crois que c’est ça, le nom de cette… chose-, et je constate que ces quelques secondes d’inattention à cause de Mademoiselle Mandarine m’auraient peut-être données la mort si je ne m’étais pas retournée à temps, car la grosse araignée s’est arrêtée à un tout petit mètre de moi.

Mon Dieu. Je vais mourir. Infarctus. Crise Cardiaque. Une de mes pires phobies est là, devant mes yeux, et elle me regarde, avec les siens, ses yeux noirs, brillants, qui me fixent… enfin… je crois, qu’ils me fixent… Mais je suis pas sûre…

Quoi qu’il en soit, la grosse Aragog ouvre ses… ses pinces ? Pour me… parler !!?

« Bouh. »

QUÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ ?!

Là, tout se passe très vite. J’ai l’impression d’avoir le reflex de prendre mes jambes à mon cou, et de me casser le plus vite possible vers la rive opposée, les bras en l’air et la bouche grande ouverte à gueuler comme une malade, sauf que c’est râpé. Parce que mes jambes et mes bras ne m’obéissent pas. Il n’y a que mes cordes vocales et ma bouche qui se sont mise en action, donc du coup, je suis en train de pousser un des cris des plus aigus de toute mon existence.

L’Aragog avance lentement ses pinces vers moi quand mes jambes décident enfin que c’est le moment de refonctionner. Je glisse alors en dessous de l’araignée, et tandis que je me baisse, je sens les pinces se refermer dans le vide, à quelques millimètres de mes cheveux. J’ouvre de grands yeux et rampe sous l’araignée, entre les huit pattes, et je me retrouve derrière elle, debout, les yeux ronds comme des billes, la bouche fermée, et là, mon premier reflex est de tourner la tête vers le courant d’air roux de tout à l’heure, et de lui crier d’une voix brisée par la peur :

« Eh Mandarine Flottée ! Tu m’as embarqué dans ton putain de cauchemar arachnoïdien, mais je peux très bien m’en sortir toute seule! Donc si tu tiens à la vie, suis-moi au lieu de rester plantée là comme une statue ! »

Et là, sans demander mon reste, je contourne l’araignée géante et m’en vais en tapant un sprint, pour de bon cette fois-ci, vers la rive opposée, toute tremblante de peur.

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Nami Suzuki

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MessageSujet: Re: Y a des monstres partout || PV June Punker.   Y a des monstres partout || PV June Punker. EmptyMer 14 Nov - 14:17


Excuse-moi!


Brr... Il fait vraiment froid ! Qu'elle idée aussi de plonger dans l'eau. Maintenant je suis trempée jusqu'au os. Je frissonne et fais plusieurs mouvements brusques avec les bras pour éjecter le liquide gênant. Il semble ne pas être de mon avis. Puis, je vérifie que j'ai toutes mes affaires. Mon sabre : OK. Mon M1911 et mon couteau : OK. Mon tout petit sac que j'ai emporté comme ça : OK. Bien. Tout allait bien. Ah non j'ai oublié cette fichue acromantula. Je me demande si la jeune fille que j'ai aperçue est vivante ? Je l'espère parce que ce serait ma faute sinon. Sans le vouloir pour autant. Nan mais sérieusement... Dans quel pétrin je me suis fourrée encore ? Une bestiole de taille pas trop grande ça passe. Mais ÇA  ! J'ai pas de chance en ce moment. L'instant de tranquillité que j'ai eu droit me semble bien loin désormais. Je le savais que c'était louche ! Voici ma réponse : une grosse bête toute velue qui veut me bouffer avec ses énormes pinces. Horrible ! Si un jour on m'avait dit qu'une acromantula viendrait pour me manger, j'aurais rit de bon cœur. Eh bien, là je ne pense pas que je vais laisser éclater mon amusement. Ah ça non.
Un cri perturbe mes pensées. Gné ? Ce serait pas la jeune fille aux cheveux noirs ? Si on compare bien sûr. Je cligne rapidement des yeux. Voilà que je me mets à rêvasser ! J'ai un problème, pf... Puis, je vois la fille en question finir par se glisser sous la grosse araignée et ramper jusqu'à l'autre côté. Elle semble terrifiée. Je m'en veux un peu de l'avoir embarquée dans l'histoire. Mais bon, comme elle était dans ma direction j'ai pas vraiment eu le choix, hein ! J'allais pas faire demi-tour pour me faire attraper.

« Eh Mandarine Flottée ! Tu m’as embarqué dans ton putain de cauchemar arachnoïdien, mais je peux très bien m’en sortir toute seule! Donc si tu tiens à la vie, suis-moi au lieu de rester plantée là comme une statue ! »

Ah tiens, elle m'a parlé. Pour être honnête, je préfère entendre la sienne de voix que celle du monstre. Ensuite elle n'a pas tord. Si je reste ici, je signe mon arrêt de mort. Surtout que l'acromantula est furieuse d'avoir vu l'autre disparaître sous son nez et elle approche dangereusement ses pattes pointues de moi. Gloups... Mais elle ne semble pas faire très attention à moi. J'avance sur le côté lentement. Dou-ce-ment. Dou-ce-ment Nami. Ne vas pas trop vite... Les yeux de l'araignée se braquent directement sur moi lorsque je marche sur une branche. Hm... Bon bah je vais encore me fatiguer moi. Je sursaute de peur et cours rejoindre la jeune fille qui partait en direction de la rive opposée. Autant la suivre, non ? Au moins j'ai réussi à contourner la bestiole velue. Donc, je cours... Je cours... Jusqu'à l'épuisement. Non, que dis-je ! Jusqu'à mon point que je me suis fixé.

Pfu... Pfu... Un regard en arrière. Je vois un tout petit point noir au loin. L'aurais-je distancé ? Je soupire de soulagement. Peut-être que oui. Près de l'endroit où mes jambes sont toujours actives, je vois la silhouette de la fille aux cheveux noirs et je m'arrête à sa hauteur. Soucieuse, je coule à nouveau mes yeux vers l'arrière. Le point n'est plus là.
Je me détend légèrement et pose mon attention sur la personne en face de moi. Ses piercings lui donnent un aspect plutôt terrifiants. Elle n'est pas très grande aussi. Mais pas très petite non plus. Ses yeux sont d'une jolie couleur bleutée. Évidemment, ses cheveux sont noirs. Ils ont également des reflets bleus. Je me rapproche d'elle. Elle n'a pas l'air méchant, ça ira avec un peu de chance. Il faut bien que je m'excuse pour ce qui s'est passé. C'est entièrement de ma faute !

« Bonjour ! Excuse-moi pour l'acromantula... C'est de ma faute si elle t'a attaqué. Vraiment désolé ! » m’excusais-je en essayant de sourire tout en continuant : « Oh ! Et je m'appelle Nami Suzuki, enchantée. Encore désolée... »

Pour être honnête, je m'en fiche si elle m'ignore. Je veux juste me faire pardonner. Je vois bien que la rencontre avec l'araignée géante ne lui a pas vraiment plus. Pas du tout je pense même. Bon bah voilà je me suis excusée hein... Faudrait peut-être encore s'éloigner au cas où que la bête retrouve le chemin comme une grande. Qu'est-ce que j'aimerais qu'elle n'ai pas le sens de l'orientation ! Au pire, il lui suffit simplement d'utiliser ses sens. Je garde un regard inquiet. L'idée de la revoir me terrifiée. Néanmoins, je reste debout et ne bouge pas d'un pouce. J'aimerais bien savoir la réponse de la fille en face de moi.

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June Punker

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MessageSujet: Re: Y a des monstres partout || PV June Punker.   Y a des monstres partout || PV June Punker. EmptySam 1 Déc - 0:20


Mandarine Flottée.


Je cours comme jamais pour sauver ma peau. Une araignée géante a faille me bouffer. Une mutation génétique, exprès créée par le malade qui a eu la merveilleuuuuuuuuuse idée de créer ce parc ?! Ou bien une vraie araignée, sans aucun produit chimique, sans aucun gêne modifié ? Ce serait possible ? Brrr… J’imagine une de ces bestioles marcher dans la rue de mon quartier, derrière moi, alors que je n’étais encore qu’une petite gamine blondinette… et ça me donne des frissons d’horreur. Ne pense plus à ça, June, ne pense plus à ça. Pour l’instant, cours pour sauver ta peau, c’est tout. Tu es bientôt à la rive opposée à celle de tout-à-l’heure.

Je cours donc sans me retourné, en tapant un sprint sur la trentaine de mètres qu’il me reste à parcourir. Je ne me retourne pas. Je ne veux pas savoir ce qui se passe derrière moi, pour le moment, ça me ferait perdre de la vitesse, en plus. Je sens le vent siffler dans mes oreilles, et je secoue ma tête pour dégager les cheveux qui gênent mes yeux. Les différentes couleurs de verts, de bleus et de bruns des arbres et du sol se floutent un peu autour de moi.

J’arrive enfin à ma destination et je m’arrête, poussant un grand soupir, la gorge en feu, les bras sur les hanches, respirant fort et bruyamment, les oreilles qui sifflent un peu, la tête qui me tourne légèrement.
Je me tourne pour apercevoir à l’autre bout du lac un tout petit point noir disparaître. Je pousse un soupir de soulagement. Alors que je m’apprête à m’assoir dans l’herbe, je me souviens que Mandarine Flottée était encore en face de l’araignée géante lors de ma fuite. Je jette à coup d’œil à ma droite et constate que la jeune femme arrive à mon niveau. Elle se rapproche de moi et commence à me parler.

« Bonjour ! Excuse-moi pour l'acromantula... C'est de ma faute si elle t'a attaqué. Vraiment désolé ! » Elle lâche une sorte de petit sourire coincé et continue à me parler : « Oh ! Et je m'appelle Nami Suzuki, enchantée. Encore désolée... »

Je hausse un sourcil et recule de quelques pas. Je touche discrètement mes étuis en cuir pour vérifier que mes armes blanches sont toujours en place, et je garde une main sur l’étui contenant mon poignard, au-cas-ou je devrais le sortir en vitesse.

Je ne dis rien pendant un moment. J’observe juste la jeune femme. Des yeux marrons, de longs cheveux roux, bien entretenus malgré le fait qu’on vive dans un parc de malade, et des vêtements tout à fait normaux, qui sont juste trempés d’eau. Quelle quiche aussi, celle-là, d’avoir plongé dans le lac pour échapper à Aragog.

Je me mets droite et je commence m’éloigner à une dizaine de mètres de la jeune femme, sans lui tourner le dos. Pas qu’elle m’attaque en traitre, encore. Les inconnues aimables comme ça, dans le Survival Wonderland, c’est pas commun, c’est pas logique, c’est pas normal : c’est louche. Je fronce les sourcils. Et si je m’en allais sans rien dire ? En lui foutant un vent ? Ce serait tout à fait normal, ici. Mais elle s’est excusée. Et elle m’a l’air aimable. Elle a été gentille avec moi.

Je m’arrête net.

Elle a été gentille avec moi. Gentille avec moi. Gentille. Mis à part mon oncle -et mes parents quand ils ne sont pas dans leurs hallucinations de shootés-, jusqu’à présent, personne n’a été gentil avec moi.

Je cligne des yeux et me rapproche finalement de la jeune femme. Je m’écarte de quelques dizaines de centimètres d’elle et je prends la parole.

« T’es au courant que j’ai faille me faire bouffer par cette horreur, et que si ça se trouve elle est en train de nous traquer en passant par les bois aux alentours du lac ? »

Je fronce les sourcils, mais d’un coup, mon visage se détend et je laisse un sourire –mon premier depuis des lustres, surement- apparaître sur mon visage. Je tends mon bras droit pour serrer la main de la jeune femme, je la regarde dans les yeux, et je ne peux m’empêcher de sortir un :

« Enchantée, je m’appelle June. » très sympathique malgré moi.

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Nami Suzuki

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MessageSujet: Re: Y a des monstres partout || PV June Punker.   Y a des monstres partout || PV June Punker. EmptyMer 19 Déc - 6:23


On joue à Spider-branche?

La jeune fille ne met pas longtemps à réagir et se recule vivement de moi, laissant une bonne distance entre nous. Oups... J'ai quelque chose qui va pas ou quoi? Je lui lance un regard plus qu'interrogateur en arquant un sourcil, la tête légèrement penchée sur le côté. Elle prend un air méfiant et je reste immobile malgré moi. Un pied tape nerveusement dans une petite pierre, puis je regarde la fille noire dans les yeux, plissant les paupières d'un air renfrogné. Pas la peine qu'elle s'inquiète. Je suis pas un tigre affamé qui va se jeter sur elle. Ni une cannibale! Elle semble réfléchir. Et je devine qu'elle essaye de trouver quoi faire. Pourtant ce n'est pas une situation gênante.

La chère demoiselle - ou dame? - fini par revenir près de moi et je me calme un peu. Je ne suis pas quelqu'un de bien méchant, je n'ai pas pensé une seule fois à m'en prendre à elle pour le moment. Cependant je suis toujours prête pour me défendre. Je ne sais pas si j'aurais réellement confiance en quelqu'un un de ces quatre... Ma petite soeur est la seule à l'obtenir. Un éclair de tristesse passe devant mes yeux et je le chasse aussitôt. Ce n'est pas le bon moment... Ni le bon endroit. Mon coeur se serre quelque peu. Je passe une main sur mes cheveux roux mouillés d'un geste vif et lève les yeux au ciel. Jamais je ne pencherai du côté obscur et du mal... Je ne souhaite pas finir mon existence ainsi.

Le battement d'ailes des oiseaux me sort de mes pensées au même moment où la jeune fille décide enfin de m'adresser la parole. Un de ces volatiles se rue vers son groupe en poussant un petit cri. C'est plutôt amusant de le voir bouger ainsi dans les hauts cieux. Je regarde une énième fois l'inconnue lorsqu'elle commence ses premiers mots.

« T’es au courant que j’ai faille me faire bouffer par cette horreur, et que si ça se trouve elle est en train de nous traquer en passant par les bois aux alentours du lac ? »

Malgré son froncement de sourcils, elle a l'air plus à l'aise et m'offre même un sourire que je lui rends sans tarder. C'est si agréable d'être avec quelqu'un qui ne tente pas de nous ôter la vie à chaque seconde. Dieu sait que je n'avais pas été autant sereine avec une personne depuis bien longtems! L'instant d'après, la jeune fille m'invite à lui serrer la main en tendant son bras droit. Je croise son regard plus ou moins sympathique.

« Enchantée, je m’appelle June. » dit-elle plutôt amicale.

June; quel jolie nom! Même si il ne semble pas différent des autres. J'attrape vivement sa main et la remue très peu puis je me hâte de la retirer.Je ne sais pas vraiment quoi dire... Je n'ai pas l'habitude des discussions. Les seules vraies, étaient avec ma soeur. Alors difficile avec une personne dont j'ignore pratiquement tout. Je passe encore une fois ma main dans mes cheveux en secouant d'un geste brusque la tête sur le côté. Mes yeux marrons se posent sur la surface liquide complètement plate. Une grenouille plonge dans un "Crôôa" strident et un léger plouf me sort de mes réflexions. Un peu coupable d'avoir totalement ignorée ladite June durant ce court instant, je mords ma lèvre inférieure.

Je fronce les sourcils en voyant des mouvements derrière la jeune fille. Derrière elle se trouve la forêt. Et devant elle.... Moi trempée comme une souche! Avec les vêtements collés à la peau. Je suis une truffe. Pas les truffes des chiens hein! Heureusement qu'il ne fait pas très froid sinon je risque de tomber malade, chose à éviter. Des "trucs" noirs se déplaçent à toute vitesse. Je les observe interloquée, tout en essorant le bas de mon haut de mes deux mains. Les gouttes forment une flaque au fur et à mesure. Qu'est-ce que ça peut bien être. Surement des animaux selon toute logique. Mais la logique existe-t-elle ici? J'essaye d'y croire mais ne lâche pas les arbres du regard. Je ne pense plus à June, donc j'espère ne pas la vexer! Pour mieux voir, je plisse légèrement les yeux et mets mes paumes au-dessus de mes paupières. Les choses non-identifiées ont une structure qui m'est pourtant familière et... se balancent d'arbres en arbres. Ou elles sautent je dirais...

Ce sont... J'en suis sûre! Des acromantulas n'est-ce pas? Non non non! Pourquoi encore? En plus aucune ne ressemble à celle de il y a un instant. Je regarde autour de moi et réfléchis à toute vitesse. Il faut trouver une cachette! Si on retourne sur nos pas on est pas sûr d'y être en sécurité non plus. Affolée, je croise le regard de June. Juste après, un tas de bois attire mon attention. J'effectue un geste silencieux vers la jeune fille pour lui indiquer de me suivre. Sans attendre une seconde de plus, je détale comme un lapin en direction de l'objet que je me fixe. Les poumons brûlants, je vois défiler le paysage; arrivée je m'arrête net fatiguée et titubant. En face de moi, se trouve une minuscule cabane et je m'empresse d'y entrer. C'est très sombre et très peu éclairé. Des toiles sont par-ci par-là; rien de bien méchant. Je ne doute pas que June me suive et me dirige vers la fine fenêtre.

Un lapereau vole à toute vitesse et va directement dans l'eau. J'arrête ma respiration en pensant que c'est surement leur faute... Sans crie et gare, l'animal disparaît et une tache rougeâtre vint prendre sa place. Il n'a malheureusement pas eu de chance. Je vois une des araignées crier près de l'eau et partir vers le sec. Bizarre... Une grande patte noire coupe mes pensées et je m'assieds d'un seul coup, fermant les yeux aussi fort que possible. J'ai la force de dire en un mumure:

« Pourquoi plusieurs bestioles comme ça sont ici? »
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June Punker

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MessageSujet: Re: Y a des monstres partout || PV June Punker.   Y a des monstres partout || PV June Punker. EmptyMer 2 Jan - 11:18


Ha, ha, ha... Des araignées géantes...


La jeune femme m’attrape tranquillement la main et la sert vivement. Ensuite, c’est le silence total. Aucune de nous deux ne parle. Personnellement, je n’ai rien à dire. Je ne sais pas quoi dire. Je ne sais pas comment discuter avec les gens, encore moins avec des inconnus. Je cligne des yeux tandis que la jeune femme passe sa main dans ses cheveux oranges. Je fixe alors le sol et aperçoit une grenouille passer entre nous deux, se dirigeant vers la flotte et, tandis qu’elle saute dedans, elle lâche un gros « crôa » qui résonne dans le silence, qui commence à se faire pesant. Oui, d’accord. Crôa à toi la grenouille.

Je cligne des yeux une seconde fois et je relève la tête pour regarder Nami. Elle a le regard perdu derrière moi. Je ne sais pas ce qu’elle observe, mais en tous cas, elle fronce les sourcils. Moi j’en hausse un. Qu’est-ce qui se passe derrière moi ? Je n’en ai aucune idée, mais je n’ose pas me retourner. Pas que ce soit une attaque en traitre. Vous savez, le genre d’attaque « je fais genre que y’a un truc bizarre derrière toi mais en fait dès que tu me regardes plus je te tue ». Alors pendant qu’elle fait genre – ou qu’elle regarde vraiment derrière moi, je l’observe plus en détail. Un simple pull et un pantalon trempés. Une jolie peau, surement douce sans les quelques cicatrices qui apparaissent déjà dessus. Des traits très doux, eux aussi. De jolis cheveux roux bouclés. Des yeux marrons. Une bouche fine, un nez normal. Une taille, et un poids normal, surement. Elle est un peu plus grande que moi. Alors que je continue de la détailler, je capte qu’elle regarde partout autour de nous, silencieusement. Puis elle croise mon regard curieux. J’ai toujours mon sourcil levé. Elle est paniquée.

Qu’est-ce qu’il se passe, encore ?!

Elle me fait un geste calme, silencieux, qui m’indique de la suivre. Mes yeux se plissent, tandis que mon corps se tourne lentement, la tête en première, vers la forêt, qui se trouve derrière moi.
Et là, quand je vois ce qu’il commence à se passer derrière moi, mes yeux plissés s’ouvrent en grand. Deux yeux gros comme des billes. Il n’y en a plus une seule, mais il y a des dizaines d’acromantulas.

Mon Dieu. Je vais mourir bouffée par des araignées. Pourquoi moi ? Haha... Je me retiens de crier et observe.

Mes yeux suivent leurs mouvements. Une fois à droite, puis directement à gauche. Et encore une autre fois à droite, et une seconde fois à gauche. J’ai subitement mal au crâne. Je ferme fort les yeux et les rouvres. Elles se rapprochent… Je me retourne vivement, et je vois juste à temps une crinière rousse disparaître dans une petite battisse, misérable, pourrie, en bois. Je cours silencieusement jusqu’à elle et pousse doucement le battant de la porte. Je me stop quelques secondes avant d’entrer. C’est plein de toiles d’araignées… Mais à y réfléchir, je préfère avoir affaire aux petits faucheux qu’aux Aragogs géantes. Tandis que je me retourne pour fermer le battant de la porte ; j’aperçois une flaque rouge dans le lac. Du sang. Je resserre mes lèvres en pensant à la pauvre bestiole qui a dû se faire bouffer par un monstre d’eau douce. Autant ne pas savoir ce que c’était. Et j’espère aussi ne pas avoir à faire à ce-dit monstre d’eau douce.

Je referme donc le battant de porte et m’appuie contre. Je soupire en entendant la jeune femme rousse, que j’ai vu s’asseoir en dessous d’une des petites fenêtres, murmurer : « Pourquoi plusieurs bestioles comme ça sont ici? »

Je me laisse glisser, lentement, contre le bout de bois pourri et j’atterris sur un sol de terre sec. Quand je tends mes jambes, en faisant racler le talon de mes rangers contre la terre, de petits nuages de poussière s’élèvent en suivant les deux lignes droites dessinées par mes pieds. Je relève les yeux et vois mieux la jeune femme, à présent. Elle a l’air terrorisé. Pas autant que moi, certes, parce qu’elle n’a pas l’air arachnophobe, mais elle l’est quand même. Je regarde par la fenêtre et vois un grand corps noir, inquiétant, sombre, passer derrière la fenêtre. Je me mets à trembler comme une feuille et je m’approche de la jeune femme lentement, pour ne pas montrer aux bestioles de l’extérieur qu’il y a deux jeunes femmes en vie, et donc mangeables, dans la cabane. Je m’accroupis à côté de la rouquine, en déplaçant lentement un râteau. Puis je réfléchis à voix basse, de façon à ce qu’elle, et qu’elle seule, m’entende. Pas que les Aragogs aient une ouïe surdéveloppée.

« C’est pas possible, bordel. C’est quoi ce délire, avec toutes ces bestioles qui débarquent, comme ça, hein ? J’avais rien demandé, moi… Faut faire quelque chose. On ne peut pas rester éternellement dans cette baraque en bois pourri. On pourrait peut-être essayer de les embrocher avec les râteaux et les pioches qui sont ici… Ou pas. T’as pas une idée ? »

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Nami Suzuki

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MessageSujet: Re: Y a des monstres partout || PV June Punker.   Y a des monstres partout || PV June Punker. EmptySam 12 Jan - 10:22


Le plan


Elles sont là, tout près. Elles nous cherchent pour se remplir la panse, rêvant de goûter à notre chair et de voir notre corps en petits morceaux tachés de sang pourpre. Ça vous ai jamais arrivé de vous demandez si elle vous tuez avant de commencer son festin? Je n'en ai aucune idée, je ne veux même pas le savoir pour une fois. L'idée que les monstres vous mange une partie de votre corps alors que vous êtes toujours conscient, me fait froid dans le dos... Mes mains se crispent en tenant fermement le bois qui devient mort. L'obscurité n'arrange pas les choses, juste pour la vue bien entendu. A chaque fois que j'entends ne serait-ce qu'un bruit, mon coeur s'accélère à une vitesse incroyable. Première que j'en croise, mais là... Il y en a une dizaine! Cette saletée d'acromantula a dû appeler ses amies, ou bien c'est une invasion. Beurk, les extraterrestres auraient été mieux pour une fin du monde, non? Mouais après c'est que des bouffeurs d'insectes géants, géants qui préfèrent maintenant la viande. Je déglutis péniblement en me demandant comment sortir de ce pétrin. Je remarque peu après la noire près de moi et la fixe avec un regard curieux. Peut-être qu'elle avait une solution, elle?

« C’est pas possible, bordel. C’est quoi ce délire, avec toutes ces bestioles qui débarquent, comme ça, hein ? J’avais rien demandé, moi… Faut faire quelque chose. On ne peut pas rester éternellement dans cette baraque en bois pourri. On pourrait peut-être essayer de les embrocher avec les râteaux et les pioches qui sont ici… Ou pas. T’as pas une idée ? »

Sa grande peur est palpable. Essayer de les vaincre. Pourquoi pas. Néanmoins, il faudrait un outil un peu plus utile. J'ai mon épée mais elle ne me semble pas assez grande pour réussir à toucher mortellement une bête de cette taille. Voyons voir... J'ai pas vraiment un objet qui peut nous rendre ce service. Songeuse, je regarde les alentours. La cabane est abandonnée, mais il doit bien y avoir quelque chose qui peut nous aider. Je suis d'accord sur le fait qu'il nous est fortement déconseillé de rester planter au même endroit. Les araignées sont pas si crétines que ça, si?Je lève ma main droite pour tenter de lui faire comprendre que je reviens.

Très silencieuse, j'avance à pas lents en direction du côté opposé. La poussière et les toiles sont vraiment gênantes. A force de trop respirer la saleté, mon corps veut éternuer. Alertée, je place ma main devant ma bouche, stoppant le son qui voulait sortir. Mon nez me picotte et mes yeux deviennent humides. J'ai bien crut que j'allais nous faire repérer! June m'aurait surement détesté jusqu'à ce qu'elles nous dévorent complètement. Je renifle discrètement en me frottant vivement mes yeux qui pleurent. Deux secondes plus tard, je continue ma recherche. Voyons voir... Un balai contre un mur, une pelle foutue, deux fourches traînant au sol, diverses outils de travail par-ci par-là. Sans oublier trois cannes â pêche qui n'ont pas l'air jeune. Oh... mais... On peut très bien utiliser les fourches! C'est très pratique pour ce cas-là... ou pas.Je l'espère de loin! Elles ont l'avantage d'être grandes, de plus le métal semble toujours solide. Nous pouvons tenter le coup. Qu'est-ce qui nous attend? Bonne question. Je m'empare des deux objets et reviens auprès de la jeune fille. Maintenant je dois lui proposer l'idée des fourches. Sauf que c'est imprudent. J'ai une chance sur deux de crever. Avant de lui en parler, il faudrait que je trouve une sorte de plan pour nous sortir de ce guépier.

Comme tout à l'heure, je regarde par la petite fenêtre, me dissimulant dans l'ombre. Bien. Je remarque vaguement qu'il reste encore des traces du lapin de tout à l'heure. Cet idiot aurait dû rester dans son terrier! Mes yeux s'écarquillent grandement en repensant à l'acte du rongeur. Le crétin a été dévoré par les monstres du lac. Ils doivent être nombreux pour qu'un le repère si rapidement! Je me demande s'ils pourraient se faire une joie d'avaler les acromantulas... Oh oui! Excellente idée! Les yeux pétillants, je m'assieds sur mes genoux et regarde sérieusement June.

« J'ai une idée... commençais-je en posant les fourches entre nous deux. On pourrait attirer ces sales bêtes dans le lac infesté de monstres! Il ne nous resterait qu'à sauter dans l'eau à nos risques et périls. Ils préféreront commencer par les gros morceaux sans doute. »

J'attends son avis impatiemment. Je n'ai aucune autre idée dans ma tête. Un craquement tout près me fige comme une statue. Mon pou s'accélère et je pris pour que les acromantulas ne trouvent pas notre petite cachette - qui est pourtant bien visible. Des voix non loin attirent mon attention. Ah oui... C'est qu'elles savent parler. Les malines...

« ... rien trouvé.
- Les humaines ne doivent pas être loin! Avez-vous regardé dans la cabane? s'impatienta l'un d'eux, mon coeur rata battement et je retins mon souffle.
- Non mais nous comptions le faire bientôt. »

Bientôt... Ce mot résonne en boucle dans mon esprit. Désormais c'est une question de temps! Je prends un air insistant et peu patient. C'est maintenant ou jamais. J'empoigne la fourche puis la plante dans la terre. Il ne manque plus que June soit OK, et ce sera parti! En plus, replonger dans le lac ne changera rien de mon physique me concernant, je suis déjà mouillée malgré que je commence à sécher.
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June Punker

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MessageSujet: Re: Y a des monstres partout || PV June Punker.   Y a des monstres partout || PV June Punker. EmptySam 19 Jan - 13:53


PETITS POISSONS VENEZ DANS L’EAU !


La jeune femme lève sa main et commence à marcher, très doucement, vers le mur opposé de la cabane, en ne faisant aucuns bruits. Je coupe ma respiration, de peur qu’une des toiles d’araignées qu’elle se permet de détacher du plafond fasse tomber un outil lors de sa séparation avec le mur. Si un seul outil tombe, on est mortes. Mon corps se crispe quand la rouquine est secouée d’un petit soubresaut silencieux. Au moins, elle n’a pas fait de bruit… Je soupire aussi silencieusement que possible en regardant la jeune femme qui prend les deux fourches, sans faire de bruits, en ne faisant rien tomber, et puis elle me rejoins, toujours aussi silencieuse qu’un chat. Personnellement, si j’avais été à sa place, il y a longtemps que j’aurais fait une crise d’angoisse à cause de toutes les toiles d’araignées à arracher sur le trajet qu’elle a fait. Ou pire, j’aurais fait du bruit avec mes grosses rangers, j’aurais réussis à me faire moi-même un propre croche pieds et je serais encore tombée en entrainant dans ma chute tous les outils qui m’auraient entourés. Et on se serait fait bouffées par les araignées géantes trente secondes plus tard.

Elle arrive à mon niveau, les deux fourches à la main. Je la regarde de là ou je suis. Assise par terre, contre le mur, en dessous de la petite fenêtre. Je l’observe se positionner dans l’ombre, pour que, si une acromantula passe par là, qu’elle ne voit pas Nami et qu’elle ne commence pas à défoncer la cabane, sûrement. D’un coup, malgré l’ombre qui l’entoure, j’arrive à voir que les yeux de la jeune femme se sont illuminés. Elle s’accroupit ; enfin ; elle s’assit sur ses genoux, en face de moi, et elle me fixe d’un air sérieux, presque professionnel, puis elle prend la parole avec un ton hyper sérieux :

« J'ai une idée... Elle fait une toute petite pause et en profite pour planter les deux fourches entre nous deux. On pourrait attirer ces sales bêtes dans le lac infesté de monstres! Il ne nous resterait qu'à sauter dans l'eau à nos risques et périls. Ils préféreront commencer par les gros morceaux sans doute. »

Mes yeux s’écarquillent de stupeur. Sérieusement, là ?! Alors que je vais ouvrir la bouche pour lui dire qu’elle est complètement tarée, un craquement assourdissant se fait entendre. Nous nous figeons toutes les deux, et je garde toujours ma bouche entre ouverte, retenant mon souffle.
Et puis, toutes les deux, nous entendons… des voix ? Enfin je ne sais pas si elle les entends aussi, mais à sa tête, on dirait que oui.

« -... rien trouvé.
- Les humaines ne doivent pas être loin! Avez-vous regardé dans la cabane?
- Non mais nous comptions le faire bientôt.
»

Je fixe Mandarine avec des yeux ronds comme des billes. Elles ne vont pas tarder à nous trouver. Elle, elle me regarde impatiemment, attendant certainement mon avis. Elle empoigne une des deux fourches et la plante dans la terre. Je regarde le métal s’enfoncer sans difficultés dans une terre pourtant bien sèche. Pointes des fourches aiguisées, bizarrement. Je réfléchis deux secondes. J’ai deux options de mort : la première, lente et douloureuse, par ces enfoirées d’acromantulas sadiques, la seconde, propre et rapide, par des monstres marins.

J’opte pour la seconde.

Je me relève d’un coup, empoigne à mon tour la seconde fourche, lance un : « C’est parti ! On va aller mourir bouffées par des monstres ! » tout joyeux, en pensant au fait que je vais peut-être bientôt crever, d’ici quelques minutes, et je frôle Nami en passant à côté d’elle. Un peu avant d’arriver devant la porte, j’enlève mon sac à dos, avec mon manteau, mon fric, mon iPod, mon journal, ma bouteille d’eau et la photo de moi et mon oncle, le tout à l’intérieur de ces bouts de tissus noirs assemblés ensemble, que je dépose par terre, entre un seau en métal et des vieilles faucilles rouillées. Si jamais j’arrive à me sortir de cette mission suicide, je viendrais récupérer tout ça. Je vérifie que mes couteaux sont toujours à leurs places, ce qui est le cas, et je continue à me diriger vers la porte.

Arrivée au niveau de cette dite porte, je me fige et me tourne lentement vers la rousse. J’arrive à voir ses yeux bruns malgré l’obscurité permanente qui nous entoure, et je lui murmure, sur le bout des lèvres :

« Bonne chance, Mandarine. »

Et puis, sans réfléchir, je donne un coup de pied dans la porte en bois pourris, qui cède sous le choc que ma ranger droite. Je vois tourbillonner devant moi des millions de petites particules de poussière et de petites échardes brunâtre. J’ai l’impression que le temps se fige, que je vais pouvoir rentrer chez moi après tout ça, que je vais pouvoir me précipiter chez mon oncle et pleurer toutes les larmes de mon corps dans ses bras de viking. Mais non, hélas. Tout ce qu’il y a devant moi, maintenant, là, tout de suite, c’est la porte moisie de la cabane, détruite, à mes pieds, et le soleil qui éblouit mon visage. Je fixe quelques secondes le morceau de bois restant et je me rends compte à quel point notre abri était inefficace. Je ne suis pas du tout quelqu’un qui a une force énorme, et j’ai réussis à péter une porte.

Cabane vraiment pourrie. Je relève les yeux et vois les acromantulas qui me fixent, à une vingtaine de mètres de là où je me situe, et je lève les bras, en gueulant :

« EHO !! POV' BANDE DE FEIGNASSE SUR PATTES, ATTRAPEZ MOI SI VOUS L’POUVEEEEEEEZ ! »

Et, une nouvelle fois, sans réfléchir aux conséquences, mis à part le fait que je vais permettre à Nami de sortir de la cabane sans risques, je cours le plus vite possible que mes jambes me le permette vers… les acromantulas. La fourche à la main, je passe à côté d’elles en sprintant, et bizarrement, elles commencent d’abord par me laisser courir, puis ne se mettent à ma poursuite qu’une fois que je les ai dépassées. Je tourne la tête et comprends pourquoi. A une dizaine de mètres devant moi, il y a une autre troupe d’Aragogs.

Pas si connes ces bestioles.

Je m’arrête entre les deux rangs d’araignées qui me fixent avec des yeux carnassiers. Elles pensent m’avoir eue, haha ! Et beh non, pauvres débiles, vous ne m’aurez pas ! Le lac est juste à côté, bande de quiches.

Tandis qu’elles commencent, lentement et dangereusement, à se rapprocher de moi, je prends mon élan, et, tenant fermement la fourche dans mes deux mains, à l’horizontale, je cours, je cours, je cours… sur quelques mètres… puis je plonge, en tendant les bras, la fourche dans les mains, dans l’eau glacée du lac. Le choc de changement de température est impressionnant. J’ai ouvert de grands yeux en plongeant dans l’eau, je ne pensais pas qu’elle était aussi gelée… Je commence à nager trois longues brasses dans l’eau trouble du lac, et au bout d’un petit moment, les sons des Aragogs plongeant dans l’eau se font entendre, avec une multitude de « plouf » derrière moi.

Les acromantulas, ou du moins, une partie, ont plongées dans le lac. Je fais glisser le manche de la fourche le long de mon corps et j’arrive à le coincer dans ma ceinture, puis je commence à nager plus vite, en faisant du crowl. Je préfère garder avec moi la fourche, on ne sait jamais, elle peut toujours m’être utile, même dans l’eau. Même si c’est encombrant.

Quoi qu’il en soit…On verra bien qui s’en sortira.
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Nami Suzuki

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MessageSujet: Re: Y a des monstres partout || PV June Punker.   Y a des monstres partout || PV June Punker. EmptyLun 1 Juil - 21:24


Les monstres marins.


June me dévisagea avec des yeux ronds comme des soucoupes. J'eus un petit doute qui vint taquiner mon esprit sur le fait qu'elle accepterait ou non. Ma main qui tenait la fourche se détendit légèrement, et je pris un air neutre. Avec toujours cette petite pointe d'impatience. Je sursautai un peu quand elle se releva d'un seul coup avec la seconde fourche. Je suivis son mouvement des yeux et tentai de deviner à quoi elle pouvait bien penser. Elle lança une phrase qui confirma la réponse que j'attendais le plus. Je me  mis sur mes jambes vivement tout en retirant la fourche du sol, mes pas se dirigèrent instinctivement près de la porte. Une profonde angoisse me transperça, mon corps se tendit à l'extrême et mon estomac se nouait et se dénouait sans cesse. Même ma main tremblait légèrement. Non ! Ce n'était pas le moment de flancher ! Si j'avais peur, si j'hésitais ne serait-ce qu'une seconde ... je mourrai à coup sûr. Je me baffai mentalement et pris une grande inspiration. Il était tant de chasser tous doutes. Deux mètres environ me séparait de l'extérieur. Je sentis une ombre juste devant moi. June.

« Bonne chance, Mandarine. »

Je croisai son regard. Une fraction de seconde. Je n'avais pas le droit d'abandonner maintenant que j'étais avec elle. La porte se brisa sous le poids de ses rangers, pas très solide ... Le soleil se filtra à l'intérieur jusqu'à m'éblouir quelques secondes. Maintenant ! Pas question de perdre une seconde ! Je partis à toute vitesse dès lors que June sortit en prenant la direction opposée. Le vent fouettait violemment mon visage, mais ce n'est pas une chose qui me préoccupa. Elles étaient juste en face, elles m'attendaient. Je serrai les dents et continuai de courir malgré ma conscience qui me hurlait de fuir très loin. C'était inutile ... Les petits points noirs dévoilaient peu à peu leur vraie forme. Les acromantulas se dirigèrent vers moi. Mon Dieu ... On se croirait dans un de ces films d'horreur sans importance ... Et cette fois-ci, c'était moi l'héroïne. Non pas avec des fantômes ... Ni des zombies ... Ni des loups-garous mangeur d'homme ... Ni des vampires ... (Quoique je ne serais pas étonnée dans croiser un de ces quatres ... ) Mais bel et bien des horribles acromantula.

Mes membres se paralysèrent. J'avais le regard fixe, il me fallait attendre le bon moment avant de plonger dans le lac. Le souffle court, le temps sembla s'écouler très lentement. Leurs petites pattes n'étaient plus qu'à quelques mètres de moi. Bien ...

Une course poursuite ça vous tente ? Bande de sales bestioles !

Je repartis dans le sens inverse à la vitesse de l'éclair, je fis au moins une dizaine de mètres avant de me tourner in extremis vers le lac et d'y sauter sans réfléchir. Quelle chance que ces bêtes soient trop stupides pour comprendre mon intention. L'eau me glaça jusqu'à la moelle et je me mis à nager frénétiquement pour m'éloigner le plus possible du bord. Des bruits derrière moi m'indiquèrent qu'elles m'avaient suivi. Ah ah ah ! On se croyait super fortes et intelligentes, hein ? Bande de nouilles, vous faîtes moins les fières maintenant !

J'osai m'arrêter et me retourner pour voir la situation des acromantulas au bout de quelques minutes. Elles poussaient des cris horribles avec ... une grosse tache de sang au centrre d'elles ? Les monstres marins étaient des rapides ... Je filai aussitôt vers un autre coin du lac avec peine, dur dur ! J'agitai énergiquement mon bras libre pour nager plus vite, pas de signe de poiscaille pour l'instant, je ne m'en plaignais pas. Ce n'était pas simple avec mes chaussures de nager.

J'y étais presque ! J'accèlerai le rythme, à bout de souffle, en y mettant toutes mes dernières forces. Quelque chose me mordit soudainement, je ne pus m'empêcher de lâcher un crie de douleur. Je donnai des coups de pieds un peu partout dans l'eau et plongeai de nombreuses fois la fourche dans l'eau, peinant déjà à rester à la surface. Mes yeux étaient écarquillés à l'extrême. Je ne veux pas mourir ! Ma fourche se coinça et je fus contrainte de l'abandonner avec un goût amer dans la gorge. Je ne perdis aucune seconde du temps qui me fut offert. Impossible que je fasse un meilleur crowl que maintenant ! Allez ... Presque ... J'y suis presque ... J'étais crispée, à tout instant le monstre pouvait se jeter littéralement sur moi. Et mon bras droit me faisait souffrir, j'ignorai la douleur, ma survie était en jeu.

Ce fut un véritable miracle lorsque je touchai la terre ferme. Je toussotai et crachai de l'eau puis me relevai en grimaçant. Il n'avait pas fait semblant de me mordre, mon bras saignait abondamment. Mm, stopper l'hémorragie serait une bonne iniative ... Je levai la tête, aucune trace d'acromantula. Mais le premier être vivant que je cherchai, c'était June.

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