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 Une bonne leçon...

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Ikazuchi no Fusanoshin

Ikazuchi no FusanoshinShikigami co-fondateur du parc
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MessageSujet: Une bonne leçon...    Une bonne leçon...  EmptySam 25 Mai - 0:48

Le souffle lent et long, les yeux aux aguets, chaque battement d’aile se faisant le plus silencieux possible afin de ne pas faire trop de bruit, Fusanoshin parcourait le ciel. Il recherchait de pauvres innocents à taquiner ou des contrevenants à punir sévèrement comme il avait l’habitude de faire. Après tout, il était geôlier, c’était bien son rôle, bien que la torture ne fasse pas partie des attributions de bourreaux classiques et qu’il aime la pratiquer. Ces derniers jours il n’avait plus beaucoup l’occasion de corriger assez des survivants, peut-être étaient-ils devenus sages subitement. Il trouvait ça étrange, trop étrange, comme si on complotait contre lui on qu’on le localisait avant qu’il ne vienne dans la zone. Peut-être que ce n’étaient là que des idées fausses, mais en tout cas il comptait bien continuer de guetter scrupuleusement les terres de Survival Wonderland pour dénicher des survivants qui essayeraient de commettre un crime impuni. Avec sa vue perçante il ne ratait rien de ce qui se tramait en face de lui, pouvant même percer les feuillages des arbres en se concentrant. Malheureusement le domaine était tranquille, comme si tout le monde était mort, même si l’heure tardive poussait beaucoup à aller se coucher. C’était un Shikigami, mais surtout il venait de se découvrir une forte envie en ce qui concerne les surveillances nocturnes, et même si il n’égalait pas un félin en vue la nuit, il y voyait assez pour discerner un délit. Quelques survivants trainaient heureusement encore dans le domaine, préférant certainement la compagnie des chauves-souris à celle des corbeaux.

Au moment de survoler l’une des zones que comptait Survival Wonderland, il vit une jeune femme s’amuser à gribouiller des symboles sur les tombes, certainement pour les souiller. Un petit rictus s’affichant sur son visage, il s’approcha furtivement d’elle et lui jeta son sabre assez proche d’elle pour lui infliger une douloureuse coupure à la jambe. Après avoir cessé l’activité de la jeune fille, il se laissa retomber et atterrit juste derrière elle avant de lui tirer violemment les cheveux pour l’attirer au sol. La tête maintenue, Fusanoshin la plaqua contre une des tombes et força la jeune fille à lécher les inscriptions jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien, laquelle n’eut pas d’autre choix que de lui obéir car elle préférait ça à la torture. Sa langue passait doucement sur la pierre lugubre, enlevant non seulement les inscriptions grasses qu’elle avait gravées avec son rouge à lèvres mais aussi la nettoyait entièrement. Le Shikigami voyait la pierre devenir légèrement plus claire au fur et à mesure que les coups de langue se répétaient, plaisant beaucoup au volatile. Il aimait tellement ça qu’il la forçait à lécher toute la pierre pour la rendre plus propre afin de ne pas manquer de respects aux morts. Après avoir entièrement nettoyé, il relâcha la jeune fille qui courut dans les dortoirs féminins en gémissant de dégoût, la langue hors de sa bouche, certainement pour se la savonner bien comme il faut. Le justicier avait fait son boulot, avec un petit excès de zèle comme d’habitude, après quoi il ne lui restait plus qu’à reprendre sa surveillance vers d’autres délits, même si il s’ennuyait ferme. La vie de geôlier n’était pas aussi amusant quand il n’avait pas de proie à torturer, mais au moins il avait eu son minimum de la nuit.

Après avoir repris son envol après une délectable correction, il se posa en haut d’un arbre et observa les survivants qu’il apercevait pour bondir dès la première occasion. Il ne voyait aucune mauvaise action, personne n’avait l’air de vouloir enfreindre ses règles à lui, même celles qu’il n’avait pas encore inventées. Un soupir s’échappa alors de sa bouche, traduisant l’ennui qui le gagnait de plus en plus, même si il pourrait très bien torturer les survivants gratuitement. Après mûre et courte réflexion, il se dit que ce n’était pas une si mauvaise idée en fait, de mettant alors à cibler un des survivants avec un air sadique. Il inventerait bien une règle sur le tas, vu que c’est lui qui les avait rédigées, en attendant il avait envie de se défouler et de s’amuser un peu au dépend de nombreux survivants. Un jeune homme était en train de marcher vers la zone quatre, seul, la cible idéale pour un Shikigami geôlier qui aspirait à la violence gratuite. Il se laissa tomber derrière lui et passa l’une de ses serres contre sa bouche pour étouffer son cri de surprise, après quoi il le déshabilla entièrement et lui attacha les mains dans le dos avec quelques colsons qu’il avait sur lui et qui étaient très solides. Il l’emmena alors dans les airs, laissant ses habits sur place, et s’approcha de la grille d’entrée scellée, passant ses poignets par-dessus la grande pointe afin de l’empêcher de les retirer. Suspendu par le colson, il ne pouvait que le supplier de le libérer, mais il n’avait pas du tout l’intention de revenir sur sa décision, trouvant cette scène humiliante tellement amusante et désopilante. Après s’être moqué un peu du pauvre garçon, il lui tourna le dos et reprit son bonhomme de chemin au crépuscule de la nuit à la recherche d’autre victimes innocentes à taquiner.

Fusanoshin savait que c’était contraire au règlement de punir sans raison, mais il s’en fichait, car il avait carte blanche dans ces lieux et ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. De toute façon c’était un demi-dieu, il ne craignait personne dans ce domaine, sauf le Directeur, il en avait battus de plus coriaces que n’importe qui. Après tout, il avait mille-cinq-cent ans d’expérience, il pouvait facilement tenir tête au plus puissant des survivants ou même à la plus forte des entités maléfiques. La seule chose qui était capable de l’affaiblir assez pour le priver de sa force incroyable était les bracelets métalliques soudés aux tables de torture, ce qui avait été conçu pour abaisser toute force au-dessus de la norme à celle d’un humain ordinaire sans musculature avancée. Ce n’était pas lui qui avait créé ces bracelets, c’était le Directeur, car il fallait non seulement priver la victime en contact de sa force, mais le laisser se débattre, donc abaisser sa force jusqu’à un certain palier. C’était très bien joué de sa part d’avoir utilisé ce sort d’affaiblissement, et c’était bien pratique pour assurer la solidité du matériel quand il devait torturer des gros mastards. Même lui serait affaibli au même niveau que n’importe quel humain si il se trouvait en contact avec ce métal envoûté, c’est pour ça qu’il y faisait très attention quand il exécutait ses tortures. Il n’avait pas à craindre qui que ce soit dans le domaine, donc il ne craignait pas de se retrouver de l’autre côté du bureau, le rendant plus confiant à chaque jour qui passe.

Tout à coup un bâillement s’échappa de la bouche du Shikigami, signe qu’il commençait à fatiguer de ce vol prolongé durant des heures. Il se dirigea alors vers sa chambre qui était dans une salle à part à côté des dortoirs, placé entre ceux des garçons et ceux des filles afin de pouvoir intervenir chez les uns ou chez les autres sans faire de détour. Dans cette pièce l’attendaient une grande couverture, un coussin semi-moelleux, et un sommier à matelas, le tout afin qu’il passe une nuit particulièrement profonde. Bien évidemment il dormait habillé car il n’avait pas tout le temps envie de retirer ses vêtements pour enfiler un pyjama lambda, sans compter que si il devait intervenir, il devrait prendre en compte son changement de vêtements qui était très retardant. Le Shikigami se mit alors sous les couvertures pour commencer à s’endormir, les sens un peu moins aux aguets, prêt à se faire enlacer par les bras de Morphée pour se plonger dans un sommeil des plus profonds. Il était même très profond, mais heureusement son métabolisme l’avait forcé à se réveiller tous les jours à la même heure pour se lever, ce qui le faisait reproduire cette habitude à Survival Wonderland. Quelques minutes plus tard, Fusanoshin sombra dans le sommeil, sa respiration s’étant faite plus lente et plus douce, presque entièrement emmitouflé dans sa couverture épaisse, ses bras le long du corps. Il était prêt à passer au jour suivant où il comptait de nouveau guetter les infractions, punir les contrevenants, et ce pour toute la journée et une grande partie de la nuit, jetant de nouveau ce sentiment d’insécurité dans le domaine. Il était fier d’avoir trouvé une nouvelle façon de s’amuser et comptait recommencer le lendemain, frémissant presque d’excitation à l’idée de torturer et corriger d’autres survivants sans même devoir justifier son acte. Après tout il faisait ce qu’il voulait et le Directeur n’était pas réapparu depuis la dernière fois, ce qui voulait dire qu’il était actuellement le plus puissant de tout Survival Wonderland en son absence. Le pouvoir lui plaisait beaucoup, dominer, soumettre les plus faibles, faire souffrir les pauvres humains en les exposant aux dangers des lieux ; rien ne semblait pouvoir ternir sa nuit de sommeil réparateur, certain de pouvoir résister à n’importe quel assaut, même surprise.
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Kaytlin

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MessageSujet: Re: Une bonne leçon...    Une bonne leçon...  EmptyDim 2 Juin - 20:08

Kaitlyn soupira.
Elle adorait accomplir son travail (c’était difficile de ne pas prendre son pied, en même temps). Enfin, pour quelqu’un qui n’était pas aussi sadique qu’elle, ça ne l’était pas, autant, peut-être.

Cependant, aujourd’hui, il y avait autre chose.
On lui avait demandé de « s’occuper » de Fusanoshin.
Dommage, elle l’aimait bien surtout quand il passait pour torturer des prisonniers. Mais pas assez pour l’épargner. Surtout devant la crainte que lui inspirait ce fichu Directeur. Enfin, il lui permettait de s’amuser à torturer tout ceux qu’on lui amenait, et elle avait sa protection en échange, cela méritait parfois quelques contraintes assez désagréable.

Kaytlin se demanda s’il accepterait ou non de venir.
De plus, même quand il dormait, il était extrêmement sensible à ce qui se passait autour.
Elle n’avait pas la force nécessaire pour l’emmener contre son gré à la salle, et la ruse ne pourrait y pourvoir, un inconvénient des plus délicats à contourner.
Le Directeur l’avait, lui.

Elle s’était contenter de demander : « Qu’a-t-il fait ? ». ce à quoi on lui avait répondu qu’il avait châtié des pensionnaires de façon abusive.
Si on ne pouvait même plus rigoler…

Mais le Directeur aussi avait ses humeurs.
Quand elle lui avait demandé comment elle l’amènerait à la salle, le Directeur s’était contenté de lui répondre de se débrouiller toute seule.
S’il tenait tant que ça à son fichu règlement, il ne pouvait pas l’appliquer tout seul, non ?
Heureusement, elle avait insisté, arguant qu’elle ne pourrait pas le châtier, et qu’elle ne pourrait pas l’emmener seule, et qu’elle ne pourrait pas le châtier. Le Directeur avait accepté, comme à contrecœur, soit disant parce qu’il n »’aimait pas se mêler des affaires des autres ».
Kaytlin attendait donc le moment de retourner dans la salle, sûre d’y voir le Shikigami encore endormi, attaché par les menottes si spéciales qu’avait fabriqué lui-même le Directeur.

Kaytlin se vida de toute émotion en faveur du Shikigami. Même si elle l’aimait bien, elle ne pourrait sûrement pas s’empêcher d’éprouver du plaisir à le torturer. Peut-être plus parce qu’elle l’aimait bien, justement.

Kaytlin attendit un long moment, comme le lui avait ordonné le Directeur, puis elle retourna dans la salle en entendant quelqu’un quitter la salle.
Quand elle arriva à l’intérieur, le Shikgami à plumes était, comme elle l’avait deviné, toujours endormi, attaché par le métal envoûté qui aurait réduit toute créature au rang d’un simple humain sans résistance ni force particulière. Sauf le Directeur, peut-être ?
Elle ne savait pas, et s’en fichait éperdument.
Le carnage allait commencer. Un sourire monta sur ses lèvres, elle ne pouvait pas s’en empêcher.
Elle avait hâte de sentir l’odeur du sang, la chair qui se déchire…

Kaytlin s’avança vers le Shikigami, le secoua pour lui réveiller, et lui dit d’un ton presque doux :

– Bonjour, mon cher Fusanoshin…

Kaytlin vit les yeux du Shikigami s’ouvrir et une lueur d’étonnement s’y allumer. Elle attendait une réponse, il n’en vint pas directement, elle se vit donc obligée de continuer, sur le même ton :

– Une chose de simple avec cette situation : pas besoin de me présenter. Elle marqua une courte pause, puis reprit : On dirait que tu as irrité notre directeur, et que je vais devoir t’en faire payer le prix…Il semble qu’il te demanderait de ne pas faire, à l’avenir, trop de zèle. Tu es gardien, non bourreau.

Kaytli était contente, elle marquait parfaitement ses émotions. Au fond, elle était une grande sentimentale. Tous les sadiques ne le sont-ils pas, en fin de compte ? Pour le savoir elle serait obligée de rencontrer quelqu’un d’aussi sadique qu’elle, elle ne s’en cachait rien : c’était compliqué…

D’un air réjoui, elle continua :

– Ils ont insisté pour que ce soit moi qui te torture. Tu sais à quel point je suis douée en la matière…Enfin, bref. Tu connais le principe : as-tu une chose à me dire avant de commencer la séance ?

Puis Kaytlin pris le rouleau de scotch, prête à l’enrouler autour du bec du Shikigami plusieurs fois, de façon à ce qu’il soit hors d’état de parler, comme le préconisaient les ordres, et attendit, toujours le sourire aux lèvres, la réponse du Shikigami sur le point d’être soumis à ses (délicieux) supplices.
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Ikazuchi no Fusanoshin

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MessageSujet: Re: Une bonne leçon...    Une bonne leçon...  EmptyLun 3 Juin - 11:46

Le Shikigami avait déjà entamé sa douce nuit de sommeil, la respiration s’étant faite courte et sa bouche étant légèrement entrouverte. Il était calme, ainsi, à dormir paisiblement sans que personne ne vienne perturber un tant soit peu son repos, chose dont il avait bien besoin. Après avoir autant volé et torturé de survivants, il se devait bien de faire une petite pause, car bien qu’on puisse penser le contraire, c’était très fatigant. Après tout, il se donnait tous les jours beaucoup de mal à corriger les contrevenants, à rendre docile les monstres qui se rebellaient, à calmer les responsables comme Jasper et Evelyne quand ils étaient face à des personnes qui ne respectaient rien dans le domaine, et pas seulement au niveau des tombes et des invocations que beaucoup de gens prenaient à la légère. Tout ce boulot, c’était lui qui s’en chargeait, parfois même il devait employer la manière forte, même si il était tout de même capable de jouer les fins psychologues, bien que ce ne soit pas sa méthode préférée. Lui il aimait utilise ses poings pour régler les affaires, vu que de toute façon personne à part le Directeur n’était à la hauteur du demi-dieu ailé. Peut-être que quelqu’un devait mettre un terme à tout ça, peut-être qu’il devrait cesser son zèle avant de s’attirer les foudres du Directeur, mais il ne se souciant plus de ce même individu. Certes c’était son mentor et un homme respectable de par sa sagesse et son talent magique, mais maintenant qu’il avait pratiquement déserté Survival Wonderland, il avait simplement oublié sa présence permanente. Après tout, il avait d’autres choses plus importantes à faire, Fusanoshin, comme par exemple remettre les survivants égarés dans le droit chemin. C’était même jouissif pour lui, ce qui le poussait à traiter les contrevenants le plus vite possible après le début de leur méfait quelconque.

La nuit arrivait à son crépuscule, minuit venait d’être passé au moment où il était allé dormir et dans quelques heures le jour ne tarderait pas à apparaitre, au grand soulagement général. Vivre dans la nuit, ce n’était pas simple comme sort de magie, et puis la visibilité était tellement meilleure en plein jour, ce qui faisait voir les dangers du domaine sous un autre regard, car certains n’apparaissaient que le jour et inversement. Le sommeil du Shikigami ne s’interrompait pas le moins du monde, il dormait toujours à poings fermés sans se douter de rien, cependant cette nuit risquait de devenir différente des autres. Une personne, certainement un subordonné du Directeur, avait doucement emmené Fusanoshin hors de sa chambre, toujours en pleine nuit. Son sommeil profond était un inconvénient énorme dans ce genre de cas, et en plus même le froid du dehors ne pouvait pas le tirer de là car avec ses plumes il continuait d’avoir chaud, même à zéro degré Celsius. Il ne se rendit pas tout de suite compte qu’il s’était fait attacher à des bracelets métalliques affaiblissants, les mêmes que ceux de la salle de torture, car c’est l’endroit précis où il se trouvait. Au début, il voulut se retourner comme si il était dans son lit ou simplement se gratter le bec, mais il n’avait réussi aucune de ces actions, ce qui le gênait un peu, car ça rendait son sommeil inconfortable, mais son corps s’était adapté et finalement avait rendormi l’esprit du Shikigami. Kaytlin était tout près de lui et attendait son réveil avec impatience, ricanant presque intérieurement tellement elle était contente de pouvoir tester ses petits jouets sur quelqu’un qu’elle n’aurait jamais imaginé torturer. Après quelques instants, Kaytlin plaça sa main sur la table et se mit à la secouer violemment afin de réveiller le Shikigami, ce qu’elle ne tarda pas à provoquer.

Fusanoshin se réveilla alors, contre toute attente personnelle, s’étirant dans le même sens qu’était son corps, sans se douter de ce qui se passait, vu que son corps avait adapté son esprit pour prolonger l’endormissement malgré la pose du corps inconfortable. Bizarrement il n’avait eu aucun mal à s’habituer à la luminosité, puisqu’il faisait toujours nuit et que la lumière qui éclairait la salle de torture était moindre. Il n’était pas clairement réveillé mais bien conscient, ce qui le faisait fixer le plafond avec un regard complètement vide de toute expression comme un zombie. Ce ne fut que lorsque qu’il entendit son nom qu’il se tourna vers son origine qui se trouvait être sa partenaire de torture. Aussi étrange que cela puisse paraitre, il n’arrivait pas à bouger ses bras ni ses jambes, ce qui l’étonnait beaucoup, car d’habitude c’est lui qui attachait les survivants de cette manière. Comme il s’en doutait, il avait l’impression d’être sorti d’un combat contre Kogenta ou Rangetsu et d’avoir frôlé le Fukumaden, mais pourtant il avait la respiration lente et se sentait en pleine forme. Peut-être qu’il était en train de rêver et qu’il ressentait la même chose que les torturés, à savoir un drainage efficace d’énergie limité accompagné d’un entravement non moins efficace. Il se mordit alors l’épaule de ses dents pour confirmer cette hypothèse, mais il était éveillé mordicus, peu importe ce qu’il pensait.

Le pire était à venir, car Kaytlin semblait sérieuse, elle commençait même à citer ses erreurs pour qu’il sache bien ce qu’il a fait afin de le regretter par la suite. Sa petite réplique avait des airs de phrase toute faite prononcée à un torturé, à la différence près qu’elle ne se présenta pas car il savait très bien qui il avait en face de lui. Apparemment, Fusanoshin avait contrarié le Directeur en multipliant les excès de zèle et que ce dernier lui avait demandé personnellement de se charger de sa torture. Le volatile se débattait un peu en entendant ces paroles, paniquant un peu car c’était la réalité et non un rêve et qu’il allait passer un mauvais quart d’heure si il se souvenait du sadisme élevé de sa partenaire. Se retrouver de l’autre côté du bureau, il n’avait jamais imaginé vivre ça un jour, et il ne comptait justement pas se laisser prendre et emmener dans la salle, mais là il s’était pourtant fait avoir comme un débutant et il commençait déjà à s’en mordre les doigts. Après ce court instant, elle se permit de lui demander une dernière parole avant de passer à la suite, ce que tous deux demandaient aux torturés avant leur séance. Malgré tous ses efforts, il ne pouvait pas se détacher et était réduit à l’état de simple mortel, même son corps était aussi faible et facilement vulnérable que celui d’un simple mortel. D’habitude il était très résistant, mais là il était sous l’emprise du métal envoûté et il allait souffrir comme jamais, surtout si Kaytlin pensait que son corps serait aussi résistant que celui d’un Shikigami, augmentant la force des tortures. Cette même partenaire prit alors le scotch bien en main en se tournant vers lui, et d’après ses observations antécédentes, qu’elle savait bien manier ça et enrouler avec force pour presque souder le scotch à la peau pour que la victime souffre beaucoup et le retirant. La peur commençait à s’afficher dans son regard quand il regardait la femme, il voulait presque la supplier de le détacher durant ses dernières paroles, mais c’était une marque de faiblesse pour lui, même si faible, il l’était plus que jamais, à présent.


-N…non je n’ai rien de particulier à dire, tout ce dont tu m’accuses est vrai, il m’est arrivé de faire du zèle dans mes punitions et c’est tout à fait justifié. Cependant je doute que la torture soit la meilleure façon de régler ça, après tout je suis ton collègue, rien ne t’oblige à me torturer de la sorte ! D’un autre côté ce serait montrer l’exemple aux autres, mais c’est moi qui suis censé torturer les survivants, pas me faire torturer moi-même ! C’est complètement à l’encontre des principes ! En plus le Directeur tu t’en fiches, c’est qu’un vieux radoteur, il pense qu’à donner des ordres toute la sainte journée, ne l’écoute pas !
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Kaytlin

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MessageSujet: Re: Une bonne leçon...    Une bonne leçon...  EmptyLun 3 Juin - 20:38

Kaytlin commençait à sentir l’excitation monter en elle. elle adorait se faire plaisir à torturer quelqu’un, et elle n’aurait jamais ne serait-ce qu’imaginer pouvoir le faire au Shikigami. Elle attendit sagement, comme il était demandé, que le prisonnier (et geôlier) parle. Ce qu’il fit :

-N…non je n’ai rien de particulier à dire, tout ce dont tu m’accuses est vrai, il m’est arrivé de faire du zèle dans mes punitions et c’est tout à fait justifié. Cependant je doute que la torture soit la meilleure façon de régler ça, après tout je suis ton collègue, rien ne t’oblige à me torturer de la sorte ! D’un autre côté ce serait montrer l’exemple aux autres, mais c’est moi qui suis censé torturer les survivants, pas me faire torturer moi-même ! C’est complètement à l’encontre des principes ! En plus le Directeur tu t’en fiches, c’est qu’un vieux radoteur, il pense qu’à donner des ordres toute la sainte journée, ne l’écoute pas !

Kaytlin souriait, donnait l’impression ‘être sûre d’elle, pourtant, les paroles du Shikigami l’avaient effleurée. Elle n’hésita qu’un quart de seconde. Suffisamment, peut-être, pour qu’une lueur d’espoir apparaisse dans l’œil rond de l’homme-oiseau. Mais elle avait pris sa décision, et d’un air amusé, elle prit le scotch et l’enroula autour du bec du Shikigami, serrant puissamment, de façon à ce qu’il ne puisse ouvrir le bec (au sens propre), et s’arrangeant pour en coller un bout aux plumes de son visage, tout en lui susurrant :

– Tu ne fais pas montre du même irrespect envers notre Directeur lorsque tu châties les prisonniers en son nom…si ? Désolé, mon cher, tu connais très bien le règlement. Je ne peux pas y échapper, sinon je me retrouverais à ta place…et je sais très bien que tu n’aurais aucune pitié pour moi.

Elle coupa le rouleau au ciseau, tout en prenant bien garde à lui faire une entaille avec la pointe juste au-dessous de l’œil, juste assez pour que le sang perlât. Un misérable petit avant-goût de hors d’œuvres de ce qu’elle allait s’amuser à lui faire.
Kaytlin posa les ciseaux, regarda le Shikigami d’un air qui frôlait l’extatique, puis se tourna vers ses chers petits instruments.
Elle allait enfin commencer à s’amuser…

Puis, la jeune femme se décida, prit un instrument, en soupesa un autre. Prendre son temps pour se décider augmentait en général la pression. Surtout lorsque le prisonnier était silencieux et ne vous accablait pas des « je suis innocent ». Elle le savait, qu’ils étaient innocents, et elle s’en moquait éperdument. Ce qui comptait, c’était de torturer.
Se décidant, elle opta pour un scalpel classique. D’une précision…chirurgicale. Elle sourit intérieurement de sa propre plaisanterie.
S’amusant à l’approcher pour décider de la partie du corps qu’elle entaillerait en premier, et de l’angle selon laquelle le découperait.
Puis au dernier moment, laissant apercevoir le métal froid sur son doigt, prenant bien garde de ne pas toucher les bracelets, elle posa le scalpel sur le poignet du Shikigami.
Puis le releva une fois qu’il eût goûté du contact, ne l’ayant pas encore coupé.

Elle savait mettre la pression aux créatures ayant du sang humain dans les veines. Pour ce qui était des dieux…il était difficile d’interpréter les émotions sur le visage de Fusanoshin. Elle ne savait donc absolument pas si elle lui faisait peur ou pas. Mais elle en doutait.
Elle choisit donc des ciseaux extrêmement tranchants, comme tous ses outils. Elle admira la joliesse des reflets chromés parfaits et brillants de l’acier. Elle adorait voir ses petits bijoux briller et se tacher de sang pendant la séance sous la souffrance du prisonnier.
Elle se rappelait bien des consignes du directeur : « le faire souffrir, autant que tu peux, mais aucun dommage physique permanent. »
Aucune mutilation. Du moins, pas de ce qui ne repousserait pas. comme les plumes.
Elle en prit une vers les serres, au poignet, là où elle avait posé son scalpel, puis l’arrache, d’abord délicatement, puis tira d’un coup sec, avant de poser la pointe des ciseaux sur la chair désormais nue du Shikigami.
Elle ouvrit les ciseaux, et poussa, tout en sentant l’excitation monter encore.
Puis elle referma les ciseaux.
Une longue traînée sanglante à hauteur du poignet.
Des taches rouges sur le métal sublime de ses ciseaux.
Elle adorait ça.
Le premier moment était si intense.
Elle adorait vraiment ça.

Puis, dès lors, Kaytlin ayant atrocement envie de continuer, elle prit les ciseaux, coupa dans l’autre sens, de sorte qu’une croix rouge s’étalait maintenant le long du bras.
Elle continua de percer, les lèvres rouge vif de la plaie exsudant des perles puis des flots magnifique du liquide d’un rouge encore plus sombre et sublime que celui qui maculait à présent les ciseaux et le bout de ses doigts.
Puis, saisi d’un élan soudain, elle posa ses ciseaux, sans les essuyer, et les posa sur la tablette, puis replia tout ses doigts, sauf l’index, et enfonça ce dernier dans la plaie jusqu’à la première phalange, au bout de la plaie, et l’agita de droite à gauche, consciente de la souffrance de son prisonnier.
Elle le retira, et se lécha les doigts, goûtant goulûment la puissance âcre et métallique du sang, son goût aigre si délectable aux papilles de Kaytlin.
Elle adorait vraiment ça…

Elle se tourna vers sa tablette, en quête d’autres outils ayant hâte de continuer.
Une goutte de sang – pas le sien – perla au coin gauche de ses lèvres.
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Ikazuchi no Fusanoshin

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MessageSujet: Re: Une bonne leçon...    Une bonne leçon...  EmptyMer 5 Juin - 1:29

Aucune possibilité de fuite, une probabilité de défense nulle, pas le moindre espoir de négociation, Fusanoshin savait que pour lui son sort était déjà scellé, il allait devoir subir les tortures de sa propre partenaire avec qui il avait partagé tant et tant de séances l’un à regarder l’autre avec excitation. Le rouleau de scotch à la main, Kaytlin semblait à la fois gentille et sérieuse, ce qui était d’autant plus sadique qu’elle endormissait son attention et baissait sa garde, et tout ça sans même que le torturé ne s’en aperçoive. Il ne la savait pas aussi sadique, mais c’était au moins la preuve qu’elle commençait à devenir bonne en la matière, et c’était une bonne chose. Sans attendre plus longtemps, elle avait déroulé le rouleau de scotch pour s’avancer vers lui de façon assurée et sûre, alors que le Shikigami se plaquait de toutes ses forces contre la table comme pour faire un pas en arrière pour esquiver, ce qu’il ferait volontiers dans une position moins entravée. Elle se mit alors à plaquer la bande de scotch contre sa bouche et posa une main sur son crâne pour aisément faire tout le tour sans se casser la tête, exécutant une dizaine de tours autour de sa tête. Même ses plumes en étaient recouvertes, ce qui promettait de la souffrance pour l’enlever d’elles, car c’était très douloureux de tirer sur ses plumes. Sans attendre plus longtemps, elle s’approcha de son oreille et lui fit comprendre qu’il manquait de respect au Directeur au nom de qui il rendait justice, ce qui n’était pas tout à fait faux, quand il y réfléchissait, mais il n’appréciait pas sa mauvaise fois. Elle lui faisait croire qu’elle y était contrainte et qu’elle devait obéir aux ordres, pauvre petite chose obligée d’exécuter une tâche qu’elle adore faire en réalité et qui ne la déplait absolument pas.

Maintenant que Fusanoshin était complètement muet, incapable de prononcer le moindre son autre que de pitoyables étouffements de cris de douleur, même très étouffés. Sans transition aucune, Kaytlin en profita pour découper la longue bande de scotch en feignant l’accident malencontreux qui l’avait fait saigner un peu. Des larmes de sang s’écoulèrent alors du bas de son œil, ce qui le contrariait beaucoup, car il détestait pleurer ou voir quelqu’un pleurer, mais à part ça, il supportait assez bien la douleur. Ce qui lui faisait peur, c’était le plaisir accru que Kaytlin éprouvait, ce qui pourrait bien le faire souffrir bien plus que tous deux ne l’imaginaient. Le Shikigami la vit ensuite saisir un scalpel étincelant et le brandir près de son œil en faisant semblant d’analyser où couper et par où commencer, ce qui le laissait de marbre face à cette plaisanterie devenue classique pour lui. Malheureusement pour lui, elle n’avait pas l’intention de se contenter de cette faible blessure et avait la ferme intention d’étaler d’avantage la torture que le petit glaçon issu de la partie immergée de l’iceberg qu’était cette blessure. Après tout, elle adorait commencer dans la dentelle, c’était presque dans le crédo du parfait tortureur, et aucun des deux n’avaient jamais coupé à cette règle durant leur torture. Une fois son très léger apéritif servi, Kaytlin prit son scalpel et le fit glisser sur la peau de son poignet gauche, faisant frissonner d’effroi le Shikigami qui sentit tout à coup un sabre de glace lui déchirer le dos tellement il sentait la peur l’envahir. Il ne pouvait pourtant pas se permettre d’avoir peur, c’était un demi-dieu, un Shikigami, le geôlier de Survival Wonderland ! Pourtant, rien que cette légère illusion de coupure suffisait à le faire frémir de tout son être, au grand bonheur de Kaytlin qui devait très certainement rire intérieurement en voyant sa victime si spéciale réagir comme le plus commun des torturés avec une technique d’intimidation pourtant célébrissime. Peut-être que c’était le fait de se retrouver de l’autre côté du bureau qui le faisait réagir aussi humainement, il n’en savait rien, mais pourtant il avait bel et bien peur, et sa geôlière se plaisait de son effroi. Quelque part, il lui devait bien ça, elle qui n’avait jamais eu l’occasion de torturer son collègue, il fallait bien lui faire plaisir, si seulement ça n’avait pas été involontaire.

Après ce bref instant d’intimidation, Kaytlin fit marcher ses fins doigts sur sa peau et prit une de ses plumes proche de son poignet, et commença à tirer dessus, tandis que le Shikigami poussait de petits cris étouffés en secouant la tête pour lui dire de ne pas l’arracher. Malheureusement elle ne tarda pas à le faire malgré tout, lui arrachant en plus de ça un vif cri de douleur étouffé par le scotch, certes court, mais intense. De tout son cœur, il espérait qu’elle ne découvre pas que ses plumes étaient un des endroits les plus sensibles du corps mis à part les yeux, point faible de tout être humain, surtout pour lui qui ne jurait que par sa vue perçante. Comme pour compléter son acte, la femme prit la paire de ciseaux fine et tranchante comme un rasoir pour l’appuyer doucement sur l’endroit où sa plume avait été arrachée afin de faire de cet endroit déjà douloureux, un paroxysme de la douleur, comme ceux qu’elle ne tarderait certainement pas à créer sur tout son corps. Le Shikigami sentait sa peau se couper petit à petit au fur et à mesure qu’elle appuyait de plus en plus fort, faisant gémir de douleur le faible Fusanoshin qui commençait un peu à suer. Après cette large entaille, elle en pratiqua une seconde entrecroisée sur la première, ne provoquant que plus de gémissements de la part du Shikigami devenu humain ordinaire l’espace d’une nuit. Fusanoshin sentait sa peau couler de plus en plus sur la table de torture et le long de son poignet, et avait de plus en plus peur de ce qu’elle allait faire. Bien entendu il imaginait tout un tas de possibilités de suite de torture douloureuse, petit inconvénient à aimer torturer, mais il n’avait pas la certitude qu’elle ferait une seule de ce qu’il pensait. Une fois une jolie croix sanglante dessinée sur son bras, elle pointa son fin doigt dans la blessure et le remua dedans dans tous les sens, très doucement pour commencer, et de plus en en plus vite et profond, jusqu’à ce que toute sa première phalange ait pénétré sa chair. Fusanoshin, en sentant son doigts entrer dans la plaie, se débattit un peu de gêne, jusqu’à tenter de se libérer à tout prix en essayant de retirer son bâillon avec son épaule, même si il se rendait compte que tout effort était vain et qu’en plus il ne faisait que coller d’avantage le scotch à chaque essai. Au moins il était fier d’elle, quelque part, elle était devenue passée maitre dans cet art, et si il n’était pas en train de se débattre furieusement, il verserait sans doute une petite larme de bonheur qui se transformerait certainement en larme de douleur dans l’instant suivant.
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Kaytlin

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MessageSujet: Re: Une bonne leçon...    Une bonne leçon...  EmptyMer 5 Juin - 20:16

Kaytlin commençait à s’amuser.
Il faut dire que ce n’est pas tous les jours que l’on peut torturer un demi-dieu…

Kaytlin réfléchit quelques instants, puis elle prit une pince coupante, brillant elle aussi de cet éclat métallique qu’elle adorait.
Puis elle se pencha veers le Shkigami, se léchant les lèvres et lui dit d’un ton doux :

– Alors, mon cher Fusanoshin…Tu es toujours convaincu d’avoir à rendre la justice ? Ça tombe bien, je suis en train de te la donner…

Elle avait entendu le cri étouffé et vu la douleur qui brillait dans ses yeux quand elle avait enlevé une plume. Elle n’avait pas l’intention de recommencer immédiatement. Elle savait que tout bon tortionnaire doit augmenter la douleur constamment, de façon à ce que le torturé ait toujours mal…pas lui infliger une dose de douleur massive. Après, il ne sentait plus rien et la torture perdait toute sa saveur.

Elle se contenta de prendre délicatement une des mains du Shikigami, tout en prenant bien garde de ne surtout pas toucher le métal. Puis elle prit la prince et coupa délicatement autour de la deuxième phalange du majeur en donnant une petite pression en entourant le doigt.
Saisissant une aiguille, elle l’enfonça dans la phalange, en prenant bien garde ne surtout pas toucher l’articulation ni le tendon, mais le nerf, pour qu’il ressente la douleur sans avoir de dommages permanents. Etre bourreau nécessitait d’avoir une connaissance de l’anatomie –humaine comme inhumaine – plus grande encore que c’elle d’un médecin.

Elle saisit le scalpel et commença à percer la peu au niveau de l’aiguille, puis remonta jusqu’à l’ongle. S’arrêtant juste au bout des doigts, voyant le bout du scalpel s’imbiber de rouge, elle le posa sur la table.
Elle la regarda.
Mises à part les taches rouges qui ornait deux ou trois instruments, elle trouva que cette table ressemblait étrangement à celle d’un dentiste près à l’emploi.
Elle sourit en y pensant.

Ellle se dirigea vers un tiroir, prit un briquet et revint près du Shikigami…
Elle mit le briquet à l’intérieur de sa main, referma le poing et mis le majeur en avant.
Puis elle frappa au creux du plexus solaire du Shikigami.
Avec un tel coup, renforcé par la solidité du briquet (il fallait toujours mettre quelque chose dans sa main lorsqu’on frappait à mains nues avec sa poigne à elle pour éviter de se faire mal et renforcer la solidité du poing), le Shikigami aurait du mal à respirer pendant facilement deux heures.
Elle frappa une nouvelle fois.

Puis elle frappa à la base du cou, sans viser trop puissamment, de façon à ce qu’elle n’enfonce pas la trachée artère.
Elle frappa une deuxième fois.
Puis encore deux fois dans les côtes flottantes.
Puis deux sur les nerfs de l’épaule. Puis sur la clavicule.
Sur les pommettes, juste au-dessous des yeux, là où elle avait laissé une éraflure. Puis sur les tempes.

Méthode grossière, mais excellents prémices.
Elle adorait alterner la subtilité des nerfs douloureux avec les contusions et les ecchymoses dus aux coups de poing grossiers. Particulièrement agréable de faire subir toutes sortes de douleurs au prisonnier.

Puis, aux endroits où elle avait frappé, voyant que des hématomes violets s’y formaient, elle prit le scalpel et découpa à l’épicentre des coups (et donc celui de la douleur).

Puis elle posa le scalpel, et se tourna vers le Shikigami.

– Nous nous arrêterons là, je pense.

Puis, prenant une fine lame de rasoir derrière son dos, elle le fit tourner dans ses doigts, et lui dit à l’oreille (si tant est qu’il en eut véritablement) :

– Je suis désolée, tu sais…

Et elle lui enfonça la lame de rasoir juste à l’aisselle.

…mais je mentais

Se délectant d’avance de la souffrance du Shikigami, elle posa le doigt sur la lame de rasoir et enfonça à peine. Puis elle prit une pince (non-coupante), saisit délicatement la lame et la fit tourner avec douceur. Elle avait fait très attention de ne pas l’enfoncer trop profondément. Aucun dommage permanent avait dit le Directeur.
Cela devrait être atrocement douloureux.
Elle se sentait jouir.

Un sourire extatique sur les lèves, elle enleva la lame après lui avoir fait faire un tour complet et se reporta sur le majeur qu’elle avait cloué, puis posa la lame juste entre l’ongle (enfin, la griffe) et le doigt. Puis elle poussa. Elle retira la pince de la lame, laissant le temps à une croûte de se former, pour que ce soit plus douloureux lorsqu’elle le rebougerait.

Puis elle reporta son attention à la longue trace sanglante de son bras. Elle prit délicatement, avec la pince qu’elle tenait toujours en main, un pan de chair de la plaie, et tira, tout doucement. La peau se dénuda, se déchira et laissa apparaître la chair à vif, un lambeau de peau sur le bras.
Elle frappa du poing dans la plaie.

Toujours jouissante, elle prit un couteau à lame mince et découpa nettement et précisément la peau des côtes, en prenant bien garde de laisser le couteau buter contre les os pour augmenter la douleur. Puis elle frappa de nouveau dans les côtes.
Ne se sentant plus, elle décida de passer aux grands maux.

Elle prit délicatement une plume du Shikigami entre ses pinces, sur le deuxième bras, celui qu’elle n’avait pas encore touché, et tira, tout, tout doucement, sans brusquer, de façon à faire durer la douleur.
Elle recommença, encore et encre, et laissa un cercle de peau nue, au centre duquel restait une seule plume. Puis délaissant l’endroit, elle entailla le nerf du coude avec sons scalpel, laissant un spasme agiter le bras du Shikigami, ce qui lui fit bouger son majeur cloué.
Elle y revint, caressa délicatement la lame de rasoir plantée en-dessous de l’ongle, poussa légèrement, puis reprit la pince, et releva tout doucement la lame.

Quand la lame eut monté à trente degrés, elle estima qu’il était temps d’arrêter s’il ne voulait pas perdre sa griffe.
Puis, murmurant ironiquement au Shikigami :

– Tu es sûre que ça va ? Tu as l’air souffrant…

Elle prit le briquet, revint au cercle de peau nue où avait laissé une plume au milieu, et elle alluma le briquet, enflammant la plume.
La plume brûla, brûla jusqu’à la surface de la peau, et même en-dessous, la chair brûla elle-même.
Quand elle sentit une odeur de volaille grillée, elle entailla la brûlure avec son scalpel, le sang qui en afflua éteignit le feu.

Elle frappa du majeur sur la plaie.

Puis, elle recommença à entailler la peau du torse, perçant juste au niveau du plexus. Il aurait vraiment du mal à respirer.
Elle traça une grande croix sur le torse, prit une pincée de sel qu’elle jeta sur la plaie.
Elle descendit jusqu’à l’abdomen et traça un sillon sanglant sur son ventre, puis s’arrêta à l’aine, et frappa l’adducteur gauche.
Puis elle revint sur le bras du Shikigami et reprit ses ciseaux.
Découpant la peau du pli intérieur du coude, elle le releva.
Elle déchira la chair à coups de ciseaux.

Puis, l’échant le sang sur ses doigts, elle racla le cercle de chair nue et brûlée qu’elle avait laissé avec un rasoir, de sorte que le cercle se remplit rapidement de rouge sombre.
Elle remonta du cercle brûlé jusqu’à l’épaule en un long sillon sanglant, jusqu’à la jugulaire qu’elle évita et se contenta de frapper d’un atémi ien précis, avant de revenir jusqu’au menton, puis à la pommette, et enfin, à la plaie juste au dessous de l’œil. Elle appuya fermement.

Puis elle prit le majeur cloué, enleva le clou, puis, pressant violemment la plaie, le tordit.

Elle prit ses ciseaux, les lança au-dessus du Shikigami, ceux-ci se plantèrent pile sur le genou droit.
Elle coupa le mollet, fit traverser les ciseaux de part en part, puis remonta au pli intérieur du genou, puis jusqu’à la cuisse, remontant enfin jusqu’à l’aine, où elle avait déjà entaillé.
Il avait une longue trace sanglante (une de plus)qui lui remontait du genou jusqu’à la poitrine.

Elle prit des aiguilles plus grosses que celles qu’elle avait utilisée pour clouer son majeur, et cloua ses genoux et ses coudes, ainsi que ses poignets, chevilles et épaules à la table. En prenant garde, à chaque fois, de ne toucher aucune articulation, aucun tendon, mais toujours de toucher le nerf, afin qu’il sentît la douleur, ceci en prenant grande garde à ne pas toucher le métal qui le fixait à la table de « travail ». Elle lui arracha une plume et commença à lui chatouiller l’aisselle qu’elle n’avait pas coupée.
Elle vit le Shikigami bouger, riant à moitié. C’était l’effet escompté, en bougeant, il se ferait d’autant plus mal sur les attaches. Elle eut ce qu’elle recherchait, au cri étouffé que poussa le Shikigami.

Puis, elle continua. En plus, à bout de souffle comme il l’était, le plexus endommagé, les attaches à côté, cela devait être atrocement douloureux. Elle le savait et en jouissait.

Elle se pencha vers le Shikigami et lui demanda :

– Alors, en-as tu eu assez ?

En sachant qu’il ne pouvait pas parler, et qu s’il tentait un signe de tête, il bougerait sans le faire exprès tout son corps, et se blesserait sur les attaches.
Elle souriait, léchant ses doigts rouge, âpres et métalliques de tout le sang versé. Elle sourit encore quand elle vit le Shikigami dans tout son état, et les instruments qu’elle avait utilisés, d’un éclat d’argent et de pourpre.
Si beaux.
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Ikazuchi no Fusanoshin

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Feuille du prisonnier
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MessageSujet: Re: Une bonne leçon...    Une bonne leçon...  EmptyJeu 6 Juin - 22:36

Le sang se mettait à couler le long de son bras, la plume qui y avait été arrachée avait été le prélude à cette séance de torture, ainsi que la grande croix que Kaytlin avait dessiné très nettement sur son bras, à l’emplacement précis de la douleur qu’il éprouvait. À présent, il ne ressentait plus vraiment de douleur, car elle était isolée et qu’il y était habitué, ça le démangeait juste un peu, certainement parce que ce n’était pas vraiment une douleur si terrible une fois qu’il s’y était accoutumé. Il attendait la suite avec une rare impatience, non seulement pour sortir le plus vite possible de là, mais pour ne pas attendre que Kaytlin soit au paroxysme de son excitation, car elle devenait vraiment effrayante dans ces cas-là. Après un court instant, elle s’était éclipsée vers son bureau où elle gardait ses instruments, peut-être pour réfléchir à sa prochaine étape, qui devait être le passage aux choses sérieuses, ce qu’il attendait si impatiemment.

Elle revint alors avec une tenaille qui avait l’air plus aiguisée que celles qu’il avait rencontrées, peut-être parce qu’elles étaient spécialisées dans la torture et la découpe. Elle plaqua alors son poignet contre la table et se mit à faire le tour de son majeur en exerçant une pression assez forte que pour l’entailler sur tout le contour de son doigt. Ensuite elle planta une aiguille épaisse dans l’épaisseur de sa peau, clouant son doigt sur la table d’un mouvement vif et décidé à la fois, faisant un peu gémir de douleur le Shikigami. Il n’était pas très impressionné par ça, du moment qu’il ne bougeait pas, il n’avait qu’à s’habituer à la douleur, comme avec sa plume. Le sang coulait un peu depuis son doigt, mais rien de bien alarmant, un peu de sang ça ne faisait pas vraiment mal, enfin…pas pour lui qui était très résistant, malgré sa faiblesse passagère. Son regard était normalement effrayé, juste un peu parce qu’il savait que Kaytlin était facilement excitable par ses propres tortures et qu’en plus elle avait en face d’elle une victime de choix. Sans attendre plus longtemps, la geôlière prit le scalpel qu’elle tenait à portée de main et créa une fine entaille à partir de l’aiguille en arrivant jusqu’à la griffe, certainement pour le faire saigner beaucoup. Heureusement le bout de ses doigts était des griffes solides, mais chez les humains, c’était de la peau et ils saignaient beaucoup quand on perçait à cet endroit. Une fois sa petit introduction achevée, elle prit un objet sur la table et le plaça dans sa main, lequel servait sans doute à augmenter sa force de frappe, car elle s’était mise à le frapper dans l’estomac. Heureusement Fusanoshin avait contracté son ventre à ce moment-là et ne souffrit pas des masses de ce coup, mis à part qu’il sentait son estomac un peu heurté par la violence du coup. Comme si elle lisait dans l’avenir, elle lança un second coup dans le ventre contracté encore une fois du Shikigami, le privant légèrement d’oxygène pendant une dizaine de secondes. Sans attendre plus longtemps, les coups se mirent à pleuvoir ; elle enchaina avec un beau coup de poing dans la gorge, suivi d’un second au même endroit, mais comme il ne pouvait pas bien contracter cet endroit, il se vit immédiatement privé de respiration pour une trentaine de secondes après le second coup, écarquillant un peu les yeux en haletant ensuite par à-coups car il avait maintenant du mal à respirer. Sa pomme d’Adam était toujours en place heureusement, elle n’avait pas frappé assez fort pour le déboiter, et elle devait l’avoir calculé précisément, comme il la connaissait. Ensuite elle se mit à donner des paires de coups sur le haut de son corps, notamment au visage, aussi là où elle l’avait entaillé en guise de coup prélude, mais aussi dans le nerf de chaque épaule, facilement trouvable cela dit, mais toujours douloureux même sans grande force. Kaytlin termina avec un simple coup et poing dans la clavicule d’une de ses épaules, après quoi elle reprit son scalpel et se mit à trancher en plein milieu de chaque bleu comme pour augmenter la douleur et en même temps la rendre constante. Fusanoshin gémissait de douleur, quand même pas mal dérangé par tant de points douloureux à la fois, mais aussi avec la migraine qui le tenaillait, ce que Kaytlin ne pouvait pas deviner, heureusement. Son majeur en avant, la douleur provoquée par ses coups étaient décuplés, et Fusanoshin souffrait beaucoup, surtout aux bras où elle avait presque massacré le nerf. Les sourcils froncés, il regardait sa partenaire avec un regard de douleur mais qui bizarrement traduisait une détermination sans faille, comme provocatrice qui poussait Kaytlin à aller plus fort et qu’il pouvait encaisser n’importe quoi. Après tout, son corps était mis à rude épreuve tous les jours, peut-être pas depuis son arrivée dans Survival Wonderland, mais combattre des Shikigami n’était pas reposant et lui avait forgé le caractère. La femme allait devoir donner le pire d’elle-même si elle voulait vraiment le pousser dans ses derniers retranchements. Elle se mit alors à lui parler de s’arrêter là en posant son scalpel, mais tous les deux savaient très bien quelle exécrable menteuse elle pouvait être des fois. Le Shikigami haussa alors un sourcil, voyant qu’elle se tournait de nouveau vers son établi pour prendre un autre objet dans son dos et lui présenter ses excuses, d’un ton presque sérieux.

Sans attendre plus longtemps, elle sortit subitement une lame de dans son dos et la planta dans son aisselle du même côté que son majeur cloué, lui arrachant un cri de douleur étouffé par le scotch qui retenait absolument tout, les paroles comme la bave, sa bouche était vraiment hermétiquement fermée, rien ne pouvait plus y entrer ni en sortir. Ensuite, elle prit la même tenaille et attrapa la lame qu’elle fit lentement tourner dans son aisselle, créant bientôt un gros cratère dans sa peau d’une demi-douzaine de centimètres de diamètre, le faisant beaucoup souffrir dans ses débats furieux. Il commençait à suer à cause de la souffrance qui épuisait ses forces de plus en plus, mais heureusement il en fallait bien plus que ça pour le faire s’évanouir. Comme pour continuer avec cette lame très coupante, elle le planta violemment à la base de sa griffe, faisant grogner de douleur Fusanoshin qui trouvait ça très gênant comme souffrance. Il en avait connu de plus douloureuses, mais en même temps personne n’avait jusque-là osé s’attaquer à ses plumes et encore moins à ses griffes, surtout s’acharner sur son majeur alors qu’il faisait jamais de doigt d’honneur, ce qui était tellement gratuit et bien trop passif pour lui comme agression. La lame restait plantée dans son doigt immobile, et tant qu’il le resterait, Fusanoshin n’en souffrirait pas, et c’était la meilleure façon, pour lui. Ensuite, elle prit encore sa tenaille en main, et lui arracha très lentement un morceau de peau à l’endroit où sa plume avait été arrachée et où la croix se trouvait. Le Shikigami criait de douleur en sentant sa peau se décoller, c’était insoutenable pour lui, il en hurlait presque à s’en égosiller, mais ce n’était pas encore le pire du pire pour lui, même si il n’avait jamais autant souffert dans sa vie en une seule nuit. Passant à la suite, elle donna un bon coup de poing dans sa plaie, lui faisant écarquiller les yeux encore une fois tellement c’était douloureux et brusque, même si l’arrachage était clairement plus douloureux que le reste. Il commençait à suer à grosses gouttes, fermant les yeux en gémissant de douleur derrière son solide bâillon qui tenait tellement qu’il se demandait si elle n’avait pas lancé un sort de fusion pour qu’il ne sache plus l’enlever. Peut-être qu’il se faisait des idées, elle ne devait pas connaitre la magie, et puis en plus, si jamais le scotch était soudé sur sa peau, ses lèvres ressortiraient d’avantage de lui, et là il avait encore la possibilité de faire quelques vagues mouvements derrière lui, trop faibles pour se libérer mais assez pour une certaine aise. Sans transition aucune, Kaytlin prit un long couteau très fin, et à ce moment-là, Fusanoshin la regarda, effrayé, en secouant la tête pour qu’elle ne fasse pas ce qu’il pense, mais ça ne la fit pas reculer d’un yota, laquelle se mit à lui entailler profondément la peau au niveau du sternum. Comme pour le faire souffrir à répétitions, elle fit exprès de buter sur chaque côte pour qu’il sursaute de souffrance à chaque fois, ce qu’il fit aussi bien que jamais, certainement au grand bonheur visuel et auditif de Kaytlin qui devait certainement jouir un peu dans son pantalon. Après cette belle entaille sanglante, elle donna un grand coup de poing dans ses côtes, comme pour apposer sa signature sur la blessure qu’elle venait de lui infliger. De nombreuses gouttes de sang perlaient sur le sol sous la table de torture, provenant des nombreuses blessures du Shikigami qui faisant de son mieux, voire même un effort surshikigamien pour supporter la douleur, alors que les yeux étoilés de sa partenaire lui en faisaient voir trente-six. Une fois les yeux rouverts, il constata son corps en sang, surtout au niveau de son bras droit et de son torse qui le faisait souffrir à chaque respiration.

Kaytlin s’approcha alors de son bras intact, ce que le Shikigami sentait venir à des kilomètres, même si il n’avait jamais su quand elle le ferait. Elle prit alors une plume entre les parois de sa tenaille et se mit à tirer sur elle, faisant légèrement gémir celui-ci de douleur, vu qu’il souffrait à beaucoup d’endroits et pas qu’un peu. Après avoir taquiné sa plume, elle l’arracha finalement sans attendre plus longtemps et fit de même pour presque toutes les autres, les tirant lentement les unes après les autres. Fusanoshin essayait pendant ce temps de se libérer au bras droit pour l’empêcher de continuer, les yeux légèrement humides de larmes qui n’allaient pas tarder à couler tellement il souffrait. Bizarrement ce n’était principalement pas de la souffrance physique, car c’était juste comme arracher lentement une bande de cire d’un bras poilu, c’était facilement dissimulable, mais c’était surtout de la souffrance morale, car ses plumes étaient le symbole de tout son être. Sans ses plumes, il ne pouvait pas voler, il ne servait donc plus qu’à moitié sans elles, ce qui le touchait au plus profond de son être quand Kaytlin les arrachait en riant. Non, c’était un Shikigami, il ne devait pas pleurer, pas pour si peu, après tout dans un gros mois, elles finiraient par repousser, il n’y avait pas de quoi s’émouvoir, puisque ce n’était pas permanent. Limite si il restait bâillonné par le scotch durant toute sa vie, ça ne le dérangerait pas autant, mais ses plumes, il y tenait autant qu’à la prunelle de ses yeux, qui étaient aussi un atout conséquent pour un faucon pèlerin. Il secoua alors la tête et envoya ses larmes heurter le pantalon rose de Kaytlin sans qu’elle ne s’en aperçoive tellement elles étaient petites. Une fois toutes ses plumes sauf une arrachées, elle reprit son scalpel en main et lui entailla le nerf du bras opposé, faisant bondir le membre sans l’autorisation de son propriétaire, ce qui arracha son majeur de la table dans que l’aiguille ne s’en soit retiré. Après cela, elle reprit la lame de son majeur droit entre les pinces de sa tenaille et l’inclina de quelques degrés vers son doigt, mais étrangement il ne réagit pas plus que ça après l’arrachage de ses plumes. À ce moment-là, Kaytlin s’approcha de son oreille et feignit l’inquiétude en lui demandant si il allait bien, alors que c’était elle la source de sa douleur et qu’elle avait le toupet de demander si sa propre victime martyrisée allait bien, ce qui manqua de peu d’irriter Fusanoshin, ce qui aurait été un trop beau cadeau pour elle. À la place, il grogna derrière son bâillon pour qu’elle recule de lui, voulant certainement l’intimider, sauf qu’il ne représentait plus une menace, ainsi faible et aussi solidement immobilisé, sans compter qu’il ne pouvait même plus bouger son bras droit, à présent. Il baissa alors les yeux en voyant sa tortionnaire reculer d’un pas pour continuer ses tortures, car il savait que même si elle le détachait maintenant, il ne faudrait même pas un souffle de vent pour le faire tomber au sol de tout son long et même le vaincre. La seule chose qu’il aurait voulu lui transmettre après s’être fait bâillonné, était un conseil. Il lui aurait conseillé de l’amocher à deux doigts de la mort, car une fois détaché, il retrouverait toute sa force de demi-dieu, et que si elle avait le malheur de ne pas l’avoir assez entaillé, elle risquait de passer le plus mauvais quart d’heure de sa courte vie une fois qu’elle l’aurait libéré, si toutefois elle avait prévu de le faire.

Une fois ce petit moment passé, Kaytlin prit un objet qui semblait être un briquet dans sa main, et mit le feu à la base de la plume qu’il lui restait au bras gauche, ce qui embrasa en même temps les plumes alentour qui prirent feu instantanément. Fusanoshin sentit alors un pincement au cœur le faire crier de douleur, mais qui sortit de sa bouche bien avant que son bras ne prenne feu. Elle adorait réduire à néant son espoir de pouvoir voler de nouveau après sa torture, et le fait qu’elle ait brûlé sa dernière plume était semblable à un coup de pied écraseur donné sur l’once d’espoir qu’il lui restait, manquant de faire pleurer le Shikigami par la symbolique du geste. La douleur du feu ne l’affectait pas plus que ça, car son élément était justement le feu et que c’était bien la dernière chose qui le faisait souffrir. Comme pour stopper l’embrasement, Kaytlin donna un coup de scalpel dans son bras, ce qui fit saigner d’un seul coup sa peau qui éteignit le feu au bout de quelques secondes mais qui laissait allumé le feu qui enflammait son cœur. Après que le feu se soit éteint, elle en profita pour donner un coup de doigt en poing dans sa plaie, ce qui le fit sursauter de douleur, ce qui n’était pas encore trop douloureux comparé à celle qu’il éprouvait dans son cœur.

Après un court instant, Kaytlin trancha dans son ventre lentement comme toujours, et à deux reprises, dessinant une énorme croix sur son torse qui saignait abondamment. En voyant le sachet de sel dans sa main, il ne put se retenir de l’implorer par des gémissements étouffés la tête penchée en avant. Sans prendre en compte ses supplications, elle en jeta une grande poignée en plein milieu, faisant hurler le Shikigami de douleur pendant une bonne minute, après quoi les battements de son cœur se firent plus rapide, signe qu’il s’était un peu habitué à la douleur et commençait à se taire. Une fois cela fait, elle se mit à entailler de cet endroit jusqu’en bas de son buste afin de faire couler le sang, après quoi elle donna un autre coup de poing dans son flanc droit, le privant d’oxygène pour quelques secondes, ce qui le fit taire totalement durant ce laps de temps, sans même une respiration faible, mais il reprit vite son souffle en un long soupir suivi d’halètement saccadés. Peu après, elle reprit en mais sa paire de ciseaux et découpa un morceau de chair au creux de son bras, le faisant beaucoup saigner à cet endroit, le Shikigami poussant à ce moment-là un cri d’une amplitude encore jamais égalée, faisant presque ressentir la douleur dans le corps de la tortionnaire tellement il fut intense. Il manqua de peu de s’évanouir sous la douleur, mais se retint à temps, observant alors une lame de rasoir racler la partie brûlée de son même bras gauche pour le faire saigner en un cercle précis, à deux doigts de défaillir, si il ne tenait pas à rester à tout prix éveillé. Kaytlin prit alors sa lame bien en main et se mit à couper sa peau à partir de cet endroit le long de son bras en remontant jusqu’à sa tête pour terminer par rouvrir sa blessure sous l’œil. Il ne souffrait plus vraiment autant, depuis le bout de chair coupé, mais il se doutait que ce qu’elle voulait c’était le faire saigner et non lui faire mal, à ce moment-là. Ce qu’il savait, c’était qu’elle adorait goûter au sang, et là elle se fit plaisir, même si elle ne comptait pas en rester là. Kaytlin prit alors son majeur cloué au bras droit et retira l’aiguille, avant de le tordre violemment, arrachant un gémissement de contrariété de la bouche muselée du Shikigami. Elle lança alors sa paire de ciseau au-dessus de son corps, laquelle vint se planter dans sa jambe gauche, c’est alors qu’elle la retira et la planta dans son mollet, le poignardant de part en part, avant de remonter jusqu’à l’arrière de la rotule en entaillant profondément sa peau. Fusanoshin craignait qu’elle ne s’en prenne au bas, et cria de douleur tout le long de l’entaille, ne sentant plus sa jambe tellement elle se faisait trancher vivement, mais heureusement ce n’était que superficiel, rien de définitif. Au final, il put constater qu’il avait un long trait partant de son mollet à sa poitrine, et de son bras gauche à son visage, lesquelles saignaient abondamment. Son plumage presqu’entier était à présent recouvert de sang, Fusanoshin avait beaucoup de mal à respirer et fermait les yeux, comme prêt à s’évanouir à tout instant sous la douleur insoutenable que son corps tout entier, ou presque, ressentait. Jamais auparavant il n’avait connu telle torture, même pas contre des Byakko ou des Seiryuu. Au moins, il n’avait pas laissé ses larmes couler, et il ne pouvait que s’en féliciter, malgré les nombreuses gouttes de sang qui tâchaient le sol de la salle de torture, formant une flaque d’un bon mètre de diamètre. Le Shikigami avait un peu étudié les humains dans les livres, il savait que la meilleure façon de se suicider alors qu’on est immobilisé, était de se mordre la langue à sang, mais il avait bien trop de choses qu’il lui restait à accomplir et ne comptait jamais avoir à se suicider, sans compter qu’elle n’apprécierait pas du tout cet acte de lâcheté.

Pour terminer cette étape de torture, elle prit en main un tas d’aiguilles longues et épaisses pour les planter au cœur de ses coudes, jambes, mollets, épaules et poignet, sans oublier son majeur qui souffrait déjà comme ça. Une fois cela fait, elle se mit à taquiner son plumage au niveau des aisselles afin de le chatouiller, ce qui le ferait bouger et ainsi augmenterait la douleur sans pour autant s’ôter les aiguilles du corps. Ensuite, elle se pencha vers sa tête d’un air ironique et purement provocateur, et lui demanda si il en avait assez, alors qu’il était bâillonné solidement et ne pouvait que secouer ou hocher la tête pour dire non ou oui, respectivement, ce qui le ferait encore plus souffrir. Un ricanement s’échappa alors de la bouche de Fusanoshin qui se mit à sourire d’un rictus plus large que jamais, tout en la regardant, prêt à répondre on ne peut plus clairement à sa question. Il agita alors un peu son poignet droit, le plus douloureux et abîmé, sans même crier de douleur, tellement le creux de son bras attirait à lui toute douleur créée alentour, après quoi il replia tous les doigts de sa main, allant jusqu’à arracher d’un coup sec son majeur de l’aiguille qui le transperçait, et déplia soudainement ce dernier en le montrant bien à Kaytlin. Ce doigt d’honneur voulait tout dire, qu’elle pouvait aller se faire voir, que jamais il ne céderait à la douleur et que quoi qu’il arrive, il soit là pour lui prouver qu’il n’est pas vaincu et qu’il a encore assez d’énergie pour la provoquer, même si il savait qu’il risquait douleur encore plus intense. Mais de toute façon qu’avait-il à perdre, à présent ? Il souffrait le martyr de partout et la seule souffrance qu’il lui restait, c’était celle qu’il pouvait infliger à sa partenaire, même si il venait de rouvrir sa blessure et qu’il souffrait beaucoup du poignet, mais il tenait à lui envoyer ce petit cadeau contre nature, vu qu’il ne pouvait plus bouger ses bras et jambes. Il ne savait pas si elle était sensible aux viles provocations gratuites et contre nature comme celles-ci, mais au moins il avait répondu à sa question, certes pas la moins douloureuse, mais une réponse tout de même ! Il aimait prendre des risques, après tout, et après une si belle torture, il ne savait pas si elle aurait autant d’idées pour la suite et si elle arriverait à le faire souffrir encore plus, une façon très peu subtile de la mettre au défi et de lui faire comprendre qu’il était plus solide qu’elle ne l’imaginait.
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Kaytlin

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MessageSujet: Re: Une bonne leçon...    Une bonne leçon...  EmptyLun 10 Juin - 19:36

Kaytlin se sentait jouir.

Elle avait torturé pendant de longues, très longues minutes le Shikigami, elle avait les doigts, les avants-bras et les lèvres recouvertes de sang, et ses instruments, ses si beaux outils de torture étaient toujours aussi brillants, mais tachés de rouge sombre.
Elle lisait la souffrance dans les yeux du torturé, de même qu’elle imaginait sans peine ce qu’il avait subi (vu qu’elle lui avait fait ça elle-même). Le sang avait parfois giclé si violemment que l’homme-oiseau en était couvert, ainsi que le sol…

Lorsqu’elle lui demanda s’il ne voulait plus sen faire torturer, il se contenta de rire et de lui adresser un doigt d’honneur.
Cela la fit rire.
Elle aimait bien les gens qui allaient au bout de leurs idées, qui prenaient des risques.
Ce n’était pas pour autant qu’elle devait laisser passer un affront pareil.

Elle se contenta donc de prendre une aiguille, très fine, mais assez longue, et de la lui planter dans l‘aine.
Puis elle la martela jusqu’à ce que les dix centimètres cylindriques de métal fussent quasiment enfouis dans la chair, avant de prendre des tenailles, de bouger l’aiguille avant de la retirer.

Elle se contenta simplement d’appliquer les tortures aux nerfs, le but étant de lui faire perdre conscience par la douleur (ce qu’elle adorait).
Elle ne tenait pas, il fallait bien le dire, à se trouver là en présence d’un Shikigami qui venait de se faire torturer par elle, et dans la pleine mesure de sa puissance retrouvée. C’était forcer beaucoup trop la chance.

Constatant, non sans un certain déplaisir, que l’homme-oiseau (opiniâtre) persistait à garder connaissance, elle dut se résoudre à employer une méthode moins subtile, mais beaucoup plus expéditive et certainement plus efficace contre un demi-dieu de la sorte.

Sans chercher plus que ça à le torturer, elle se contenta simplement d’appuyer le tranchant de sa main sur la gorge du Shikigami (sur sa trachée-artère, plus précisément), en faisant bien attention de ne surtout pas déplacer sa pomme d’Adam, ce qui eût été regrettable, étant donné que les ordres du Directeur étaient très clairs : « aucun dommage permanent, voire seulement trop durable ».
Tout en lui comprimant la respiration, elle donna du poing dans le plexus solaire, toujours plus puissamment, de son autre main (dans laquelle elle tenait toujours enfermé le briquet, afin d’augmenter la dureté de ses coups. Elle lui chuchota :

– La prochaine fois que tu viendras me voir…évite de me faire du mal. J’en connais à qui ça déplairait beaucoup…

Sur cette menace, elle continua sa bsogne (qu’elle n’aimait guère, car le but principal n’était pas la souffrance de l’autre). Puis, elle sentit les muscles du Shikigami se décrisper, elle leva la tête et vit les yeux tourner sur eux-mêmes dans leurs orbites (signe qu’il avait perdu connaissance). Tenant quelques secondes de plus son tranchant de la main appuyé, elle se contenta de donner quelques coups supplémentaires, ce afin de s’assurer qu’il avait bien perdu connaissance (elle avait assez vu des cas dans lesquels les prisonniers font semblant d’avoir perdu conscience…et certains le faisaient de manière très réaliste).

Elle relâcha le Shikigami, mais n’enleva aucunement les bracelets de métal, ne fit rien pour le délivrer, ne toucha même pas son corps, ni même ses chers instruments, se contentant de jeter un nouveau coup d’œil au spectacle sublime du sang suintant partout ou presque sur un cercle d’un mètre diamètre au moins.

Puis, ravie de sa séance, elle ressortit, conformément aux ordres du Directeur, lequel lui avait bien dit que lui (ou ses sbires, comprenait-elle) se chargerait de ramener le Shikigami dans un lieu où il ne pourrait pas lui nuire.
Ça l’arrangeait, elle ne s’en cachait pas.

Elle soupira (à moitié d’extase et à moitié de fatigue), et se résigna, après avoir entendu divers bruits dans la salle, à re-rentrer, où elle vit exactement ce qu’elle avait laissé, à ceci près qu’il n’y avait plus de corps et que les bracelets étaient ouverts.
Contente, elle admira les instruments, et se dit qu’il fallait les laisser encore couverts de sang, tant que celui-ci n’aurait pas noirci. Ayant admiré tout son soûl et voyant que le sang brunissait, elle claqua dans ses mains, de sorte qu’une nuée de sbires arriva et commença à nettoyer le sol, les instruments.
Elle détestait nettoyer elle-même.

Puis elle regarda à nouveaux ses doigts couverts de sang et un sourire illumina ses lèvres en repensant encore à cette belle séance.


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Ikazuchi no Fusanoshin

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MessageSujet: Re: Une bonne leçon...    Une bonne leçon...  EmptyJeu 13 Juin - 12:44

Toujours le doigt relevé, le Shikigami montrait bien à Kaytlin que sa petite plaisanterie de demander si il voulait arrêter ne prenait pas sur lui, alors qu’il savait très bien que dans tous les cas elle aurait continué. Il voulait surtout lui retirer le plaisir de la supplication du torturé, scène qui aurait été humiliante pour Fusanoshin, lui qui avait tant résisté jusque-là. Kaytlin aurait été trop contente de pouvoir torturer encore son pauvre Shikigami qui venait de le supplier les larmes aux yeux d’arrêter, mais il n’était pas de ce genre, et elle l’avait à présent très bien compris. Un petit rire s’échappa alors de sa bouche quand elle vit le doigt d’honneur de la part de sa victime qui était restée résolument éveillée pour pouvoir lui tenir tête à chaque seconde de la séance de torture. Quelque part, elle devait aimer aussi les gens comme lui qui étaient tenaces et persévérants, qui savaient rester de marbre mentalement jusqu’au bout sans même réaction plus grave qu’un simple affaiblissement passager, comme quand Kaytlin avait brûlé sa dernière plume. Pour lui ça comptait beaucoup, presque autant que ses yeux, parce qu’il volait par leur intermédiaire, et qu’elles repoussaient très lentement. Certes il y avait pire, mais au moins elle avait l’occasion de se vanter intérieurement de l’avoir fait souffrir moralement. Il ne pouvait plus voler à présent, il risquait de devenir beaucoup moins efficace comme gardien-geôlier sans ses plumes pour surveiller par la voie des airs, sans compter qu’il devrait prendre facilement au moins deux jours pour se remettre de telles blessures.
 
Kaytlin avait repris son air sérieux l’espace de quelques secondes après son petit rire satisfait, ce qui fit avaler sa salive bruyamment au Shikigami. Il se disait qu’elle avait beau aimer son attitude revêche et butée, elle n’allait pas laisser passer ce genre d’attitude si facilement et elle comptait bien se venger de ça. Elle sortit alors une longue aiguille et la planta d’un coup sec dans le flanc de Fusanoshin, lequel poussa un petit cri de douleur étouffé qui s’en suivit de petits gémissements quand elle frappa dedans pour l’enfoncer. La geôlière se mit alors à remuer l’aiguille dans son corps, augmentant le volume de ses gémissements, alors qu’il sentait presque ses entrailles remuer. Après un bref instant, elle la retira brusquement de son corps sans provoquer d’autre réaction chez le volatile qu’un soupir de soulagement. Elle s’était vengée, c’était toujours ça de gagné, elle avait de quoi être fière de sa petite séance, elle s’était encore mieux passée que ce qu’elle devait s’imaginer au début. Plusieurs fois Fusanoshin l’avait entendue gémir de plaisir alors que lui gémissait et criait de douleur, ce qui le ravissait quelque peu en sachant que sa protégée avait eu du plaisir, même si ce fut à ses dépens et qu’elle avait tous les outils pour le tuer sans autre forme de procès.
 
Après cette petite vengeance maison, Kaytlin prit sa main et plaça son tranchant contre le bas de sa gorge en reprenant son briquet en main. Il savait ce qui l’attendait : des coups supplémentaires, mais il n’avait aucune idée de pourquoi presser contre sa trachée pendant ce temps, peut-être pour rendre sa respiration difficile. Fusanoshin écarquilla les yeux au premier coup, tandis qu’elle pressait de toutes ses forces sur sa gorge,  le faisant petit à petit devenir tout rouge en respirant avec beaucoup de difficulté. Le coup de poing dans le ventre lui avait coupé la respiration l’espace d’un court instant, le reprendre fut le plus difficile, alors que sa trachée était diminuée de moitié de diamètre à cause de sa main. Elle devait bien savoir ce qu’elle faisait, sinon elle n’aurait pas frappé et appuyé exactement aux points faibles de la respiration, ce qui avait fonctionné à la perfection. Fusanoshin commençait à voir trouble quand il l’entendit lui déconseiller de se venger sur elle dès son retour dans la salle de torture. Il n’était pas du genre à se venger de ses collègues, pas du tout même, il ne se serait pas vengé, même si elle avait torturé sa personne une semaine entière en lui crachant au visage. Il était respectueux envers ses ainés et ses cadets, il n’allait pas se venger sur elle alors que c’était le Directeur qui le lui avait demandé ; certes elle avait eu du pur plaisir à le torturer, mais elle ne méritait pas qu’il se venge sur elle, vu qu’il l’avait formée justement pour les traitements inhumains.
 
Quelques moments plus tard, le Shikigami se vit partir petit à petit, sa conscience devenant vraiment très faible, alors qu’il luttait pour stopper cette étreinte à sa gorge qui le privait de moitié de sa respiration. Une bonne minute après sa phrase, il s’évanouit alors, les pupilles blanches à cause de la perte brutale de connaissance causée par une méthode des plus efficaces contre les êtres à poumons. Après tout, il était animal à l’intérieur de lui, c’était normal que les mêmes manières utilisées contre les humains fonctionnent sur son corps de faucon. Quelques instants après son évanouissement, la geôlière donna plusieurs coups dans des parties sensibles, certainement pour voir si il faisait semblant, mais à part des spasmes, il ne réagissait plus du tout, comme mort, alors que c’était à peu près le même état mais à la différence près que son cœur battait toujours. Une fois son évanouissement confirmé par quelques bleus supplémentaires sur son corps, Kaytlin sortit de la salle de torture, laissant place à des sbires du Directeur qui vinrent détacher le volatile de la table, laissant une marque de sang énorme sur la planche de bois, alors que d’autres passaient toute la pièce au nettoyage au jet d’eau s’évacuant dans un système d’évacuation des yeux qui la rejette dans le lac afin d’exciter les monstres qui y vivent. Fusanoshin avait toujours le bâillon sur la bouche mais au moins avait retrouvé sa force de demi-dieu dans la seconde où ils l’avaient détaché, mais il demeurait évanoui à cause de la fatigue prolongée. Il avait repris une respiration normale mais avait choisi intérieurement de rester dans cet état afin de permettre à son corps de récupérer de cette nuit maudite, alors que l’aube se levait déjà. Même dans son lit et solidement emmitouflé dans sa couverture, il ne comptait pas se réveiller, certainement pas avant une dizaine d’heure de sommeil diurne. Au moins il aura appris qu’il ne faut plus faire de zèle dans ses punitions et qu’il fallait se contenter de la punition en elle-même et non les torturer en-dehors des séances.
 

Le jour se leva alors sur Survival Wonderland…
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